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CAC 40: la tendance se stabilise malgré le pétrole


Actualité publiée le 03/03/22 08:33

(CercleFinance.com) - Après son rebond de la veille, la Bourse de Paris est attendue sur une note prudente jeudi à l'ouverture sur fond d'intensification des combats en Ukraine, le dossier brûlant du moment.

Vers 8h15, le contrat 'future' sur l'indice CAC 40 - livraison fin mars - grappille 2,5 points à 6497 points, annonçant une ouverture inchangée ou presque.

Alors que le conflit ukrainien entre dans sa première semaine d'opérations, les forces russes continuent leur avancée et peuvent maintenant revendiquer la prise de Kherson, l'une des grande villes du pays.

Les investisseurs semblent malgré tout miser sur un éventuel succès des pourparlers entre les deux camps, alors qu'une nouvelle rencontre entre émissaires russes et ukrainiens doit se tenir dans la matinée.

'Les marchés devraient néanmoins rester volatils, tant que des espoirs de paix ne sont pas en vue', tempèrent les équipes de Danske Bank.

Après avoir perdu plus de 1% hier matin, le marché parisien avait complètement inversé la vapeur hier pour finalement achever la séance sur un gain de 1,6% à 6498 points.

Le CAC a été bien aidé par l'envol de 8,1% de TotalEnergies, alors que les investisseurs se concentrent pour l'instant sur les effets positifs d'un baril de pétrole brut qui reste bien ancré au-dessus de la barre des 110 dollars.

Autre motif d'optimisme pour les marchés, le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré hier qu'il proposerait une hausse de 25 points de base des taux directeurs américains lors de la réunion prévue ce mois-ci, et non de 50 points comme les marchés pouvaient l'envisager avant la guerre en Ukraine.

Dans le sillage des signaux envoyés par la Fed, Wall Street a terminé en hausse hier soir, davantage influencée par la perspective d'un resserrement monétaire moins agressif que prévu que par les tensions géopolitiques en Europe de l'Est.

Les craintes d'une escalade du conflit continuent toutefois de faire grimper les cours du baril, le Brent de mer du Nord repassant au-dessus des 117 dollars et le brut texan s'approchant des 115 dollars.

'Cela correspond à une hausse de 50 dollars par rapport à leurs niveaux d'il y a six mois, la guerre en Ukraine étant venue s'ajouter aux problèmes d'approvisionnement déjà existants', souligne Danske Bank.

La crainte d'un choc pétrolier - qui pourrait encore accentuer l'inflation et peser sur la croissance - favorisent toujours un repli vers les valeurs refuges comme l'or et l'argent.

Les investisseurs devraient par ailleurs se garder de prendre trop de risques avant la publication, dans la matinée, des enquêtes PMI des services en zone euro.

Les intervenants sont également dans l'attente de la parution, cet après-midi, de l'indice ISM américain dans le secteur tertiaire, attendu en hausse pour le mois de février.

Avec le reflux de la vague Omicron, la confiance dans les services devrait en effet avoir effacé son récent accès de faiblesse aux Etats-Unis.

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