Déinove: 'nous avons adopté une démarche ouverte.'
Actualité publiée le 25/02/11 15:14
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(CercleFinance.com) - Deinove, société développant des technologies fondées sur les bactéries déinocoques, a dévoilé des résultats annuels plombés par une forte augmentation de ses frais de recherche et développement. Son directeur général Jacques Biton a accepté de faire le point sur ses différents projets.
CercleFinance: Deinove a indiqué avoir identifié 'plusieurs nouvelles structures potentiellement intéressantes' dans le cadre de ses projets d'antibiotiques Deinopharm et Deinobiotics. Envisagez-vous bientôt des partenariats avec un ou plusieurs laboratoires pharmaceutiques sur ces projets ?
Jacques Biton: Le terme 'bientôt' est optimiste ! Deinove a effectivement identifié, pour ses deux projets antibiotiques, plusieurs nouvelles structures potentielles et le travail continu pour en identifier d'autres. Ce travail rigoureux de sélection est un préalable nécessaire à tout partenariat et devrait nous permettre de présenter des molécules adaptées aux demandes du marché. Après identification, ces molécules entrent dans un processus d'étude de leurs propriétés et de leurs spécificités. Bien entendu, une fois ces étapes franchies, nous négocierons avec des laboratoires pharmaceutiques la vente d'une licence exclusive pour chacune des nouvelles structures d'intérêt identifiées par Deinove.
CF: Quelles sont les prochaines étapes de vos projets Deinol (mise au point d'un procédé bactérien de production de bioéthanol à partir de toute biomasse, NDLR) et Deinochem (chimie verte) ?
JB: Deinove a adopté une démarche ouverte qui vise d'abord à développer une nouvelle souche industrialisable, que ce soit pour produire des biocarburants, des molécules pour la chimie verte ou des enzymes.
Au niveau du projet Deinol, nous respectons le calendrier présenté lors de l'introduction en bourse, le 27 avril dernier, ce calendrier correspondant à ce que nous avons discuté avec nos partenaires et avec OSEO, qui finance partiellement ce projet. Nous avons toujours pour cible de rentrer en pilote de laboratoire début 2012, avec une souche candidate ayant à la fois les propriétés adéquates pour dégrader les constituants de la biomasse, mais aussi produire du bioéthanol. Tereos, le numéro deux européen du bioéthanol assurera ensuite, comme prévu, la partie pilote industriel et démonstrateur usine avant la pleine commercialisation du procédé, toujours prévue pour 2014.
Au niveau de la chimie verte et du projet Deinochem, différentes pistes ont été ou sont explorées, tant en Recherche&Développement qu'en Business Development. Nous portons bien évidemment nos efforts sur les projets les plus prometteurs et pour lesquels les Deinocoques présentent un avantage indéniable par rapport aux bactéries ou procédés existants. Vous comprendrez qu'il est difficile pour l'instant de donner trop de précision sur notre stratégie. Nous avons des contacts préliminaires avec plusieurs industriels travaillant dans ces domaines.
CF: Quel bilan tirez-vous de votre introduction sur Alternext en avril dernier ? Restez-vous confiant dans le parcours boursier de l'action après la baisse de près de 30% qu'elle a subie depuis ses premiers pas sur les marchés ?
JB: L'introduction sur Alternext nous a donné les moyens financiers de poursuivre nos projets de R&D et donc notre développement et ce, jusqu'en 2013. Dans le même temps, cette arrivée sur Alternext a fortement renforcé notre visibilité et notre notoriété.
Par contre, nous devons observer que le parcours industriel réalisé par notre jeune société n'a, malheureusement, pas encore été valorisé en bourse sur 2010. Nous avons pâti, comme de nombreuses sociétés innovantes, de la conjoncture boursière défavorable. Nous avons par ailleurs modifié notre communication en nous engageant auprès de nos actionnaires à faire des points d'étapes réguliers sur les avancées réalisées par Deinove : je tiens à remercier particulièrement tous les actionnaires individuels pour leur soutien et leur fidélité. Cette politique de communication transparente s'est d'ailleurs traduite par une forte remontée de la valeur de notre action depuis le début 2011. En outre, il convient de souligner, à nouveau, que la confiance de notre actionnaire majoritaire et historique, Truffle Capital, comme celle de notre actionnaire industriel de référence, Tereos, reste totale.
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CercleFinance: Deinove a indiqué avoir identifié 'plusieurs nouvelles structures potentiellement intéressantes' dans le cadre de ses projets d'antibiotiques Deinopharm et Deinobiotics. Envisagez-vous bientôt des partenariats avec un ou plusieurs laboratoires pharmaceutiques sur ces projets ?
Jacques Biton: Le terme 'bientôt' est optimiste ! Deinove a effectivement identifié, pour ses deux projets antibiotiques, plusieurs nouvelles structures potentielles et le travail continu pour en identifier d'autres. Ce travail rigoureux de sélection est un préalable nécessaire à tout partenariat et devrait nous permettre de présenter des molécules adaptées aux demandes du marché. Après identification, ces molécules entrent dans un processus d'étude de leurs propriétés et de leurs spécificités. Bien entendu, une fois ces étapes franchies, nous négocierons avec des laboratoires pharmaceutiques la vente d'une licence exclusive pour chacune des nouvelles structures d'intérêt identifiées par Deinove.
CF: Quelles sont les prochaines étapes de vos projets Deinol (mise au point d'un procédé bactérien de production de bioéthanol à partir de toute biomasse, NDLR) et Deinochem (chimie verte) ?
JB: Deinove a adopté une démarche ouverte qui vise d'abord à développer une nouvelle souche industrialisable, que ce soit pour produire des biocarburants, des molécules pour la chimie verte ou des enzymes.
Au niveau du projet Deinol, nous respectons le calendrier présenté lors de l'introduction en bourse, le 27 avril dernier, ce calendrier correspondant à ce que nous avons discuté avec nos partenaires et avec OSEO, qui finance partiellement ce projet. Nous avons toujours pour cible de rentrer en pilote de laboratoire début 2012, avec une souche candidate ayant à la fois les propriétés adéquates pour dégrader les constituants de la biomasse, mais aussi produire du bioéthanol. Tereos, le numéro deux européen du bioéthanol assurera ensuite, comme prévu, la partie pilote industriel et démonstrateur usine avant la pleine commercialisation du procédé, toujours prévue pour 2014.
Au niveau de la chimie verte et du projet Deinochem, différentes pistes ont été ou sont explorées, tant en Recherche&Développement qu'en Business Development. Nous portons bien évidemment nos efforts sur les projets les plus prometteurs et pour lesquels les Deinocoques présentent un avantage indéniable par rapport aux bactéries ou procédés existants. Vous comprendrez qu'il est difficile pour l'instant de donner trop de précision sur notre stratégie. Nous avons des contacts préliminaires avec plusieurs industriels travaillant dans ces domaines.
CF: Quel bilan tirez-vous de votre introduction sur Alternext en avril dernier ? Restez-vous confiant dans le parcours boursier de l'action après la baisse de près de 30% qu'elle a subie depuis ses premiers pas sur les marchés ?
JB: L'introduction sur Alternext nous a donné les moyens financiers de poursuivre nos projets de R&D et donc notre développement et ce, jusqu'en 2013. Dans le même temps, cette arrivée sur Alternext a fortement renforcé notre visibilité et notre notoriété.
Par contre, nous devons observer que le parcours industriel réalisé par notre jeune société n'a, malheureusement, pas encore été valorisé en bourse sur 2010. Nous avons pâti, comme de nombreuses sociétés innovantes, de la conjoncture boursière défavorable. Nous avons par ailleurs modifié notre communication en nous engageant auprès de nos actionnaires à faire des points d'étapes réguliers sur les avancées réalisées par Deinove : je tiens à remercier particulièrement tous les actionnaires individuels pour leur soutien et leur fidélité. Cette politique de communication transparente s'est d'ailleurs traduite par une forte remontée de la valeur de notre action depuis le début 2011. En outre, il convient de souligner, à nouveau, que la confiance de notre actionnaire majoritaire et historique, Truffle Capital, comme celle de notre actionnaire industriel de référence, Tereos, reste totale.
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