Eni : aux prises avec le fonds activiste Knight Vinke.
Actualité publiée le 03/09/09 10:55
Cours | Graphes | News | Forum |
(CercleFinance.com) - Le fonds d'investissement activiste Knight Vinke Asset Management (KVAM), dirigé par Eric Knight, semble sur le point de déclarer la guerre à l'italien Eni. Dans un communiqué publié hier, il plaide pour le démantèlement du groupe énergétique, ce qui permettrait selon lui de mieux valoriser ses différentes activités.
KVAM confirme tout d'abord un article de la rubrique Lex du Financial Times du 2 septembre : depuis deux ans, le fonds détient presque 1% du capital d'Eni et se revendique comme l'un de ses principaux actionnaires après l'Etat italien (20% des parts). Le fonds a aussi des participations dans ENEL et Snam Rete Gas, d'autres groupes énergétiques italiens.
Eni, qui représente presque 20% de la capitalisation de la Bourse de Milan selon KVAM, est aussi 'différente de tout autre groupe énergétique en Europe : il englobe tout à la fois un acteur majeur du secteur amont, et un acteur majeur de l'aval, alors que chacun d'entre eux serait mieux valorisé que ne l'est ENI aujourd'hui s'ils étaient séparés', estime le fonds.
Selon KVAM, l'activité aval (distribution d'hydrocarbures) est 'plus importante et mieux positionnée que celle d'E.On ou de GDF Suez, croît plus lentement que l'activité amont [la production, NDLR], mais est aussi moins sujette aux risques posés par le prix des matières premières et est ainsi plus à même de s'endetter davantage sans dégrader sa notation crédit', analyse KVAM. De son côté, l'activité aval d'Eni est décrite comme l'un des producteurs de pétrole dont la croissance est la plus rapide.
KVAM estime que la structure actuelle du groupe handicape son développement et que tel n'est pas l'intérêt patrimonial de l'Etat italien, son premier actionnaire, qui envisageait initialement Eni comme un 'champion national'.
Prochaine étape : afin de susciter un débat, Knight Vinke soutiendra 'courant septembre', à Milan, la tenue d'une conférence 'ouverte à toutes les parties intéressés' sur la structure du secteur italien de l'énergie.
Copyright © 2009 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
KVAM confirme tout d'abord un article de la rubrique Lex du Financial Times du 2 septembre : depuis deux ans, le fonds détient presque 1% du capital d'Eni et se revendique comme l'un de ses principaux actionnaires après l'Etat italien (20% des parts). Le fonds a aussi des participations dans ENEL et Snam Rete Gas, d'autres groupes énergétiques italiens.
Eni, qui représente presque 20% de la capitalisation de la Bourse de Milan selon KVAM, est aussi 'différente de tout autre groupe énergétique en Europe : il englobe tout à la fois un acteur majeur du secteur amont, et un acteur majeur de l'aval, alors que chacun d'entre eux serait mieux valorisé que ne l'est ENI aujourd'hui s'ils étaient séparés', estime le fonds.
Selon KVAM, l'activité aval (distribution d'hydrocarbures) est 'plus importante et mieux positionnée que celle d'E.On ou de GDF Suez, croît plus lentement que l'activité amont [la production, NDLR], mais est aussi moins sujette aux risques posés par le prix des matières premières et est ainsi plus à même de s'endetter davantage sans dégrader sa notation crédit', analyse KVAM. De son côté, l'activité aval d'Eni est décrite comme l'un des producteurs de pétrole dont la croissance est la plus rapide.
KVAM estime que la structure actuelle du groupe handicape son développement et que tel n'est pas l'intérêt patrimonial de l'Etat italien, son premier actionnaire, qui envisageait initialement Eni comme un 'champion national'.
Prochaine étape : afin de susciter un débat, Knight Vinke soutiendra 'courant septembre', à Milan, la tenue d'une conférence 'ouverte à toutes les parties intéressés' sur la structure du secteur italien de l'énergie.
Copyright © 2009 CercleFinance.com. Tous droits réservés.