E.ON: gonflé à bloc après des tests de résistance fructueux.
Actualité publiée le 12/10/15 12:53
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(CercleFinance.com) - Séance historique pour E.ON (+7,5%) l'un des 2 mastodontes allemands de l'énergie avec RWE (+11,4%). Tous 2 soutiennent largement le Dax et signent, de très loin, ses 2 plus fortes hausses ce lundi.
Il s'agit de la meilleure performance boursière des 2 groupes depuis fin 2008. Malmenés des points de vue financier et boursier depuis l'annonce en 2011, peu après l'accident de Fukushima (Japon), de l'abandon définitif du nucléaire outre-Rhin à l'horizon 2022, une décision largement motivée à l'époque par des considérations politiques (les 'Grünen' étaient particulièrement bien orientés auprès des électeurs) et par la défiance historique de l'opinion allemande envers l'atome civil, E.ON et RWE ont officiellement satisfait à des tests de résistance aussi attendus que redoutés.
Dévoilés par le ministère de l'Economie ce week-end, les résultats de ceux-ci ont en effet conclu que les 38,3 milliards d'euros mis de côté par les 4 opérateurs des réacteurs nucléaires allemands - en incluant également EnBW et le Suédois Vattenfall - seront suffisants à couvrir leurs coûts.
De quoi envisager le rebond d'un secteur chahuté ces derniers mois, dans un contexte de baisse des prix de l'électricité et de primeur étatique accordée aux technologies vertes ainsi qu'aux centrales à charbon, par-delà leurs rejets accrus de gaz à effet de serre...
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Il s'agit de la meilleure performance boursière des 2 groupes depuis fin 2008. Malmenés des points de vue financier et boursier depuis l'annonce en 2011, peu après l'accident de Fukushima (Japon), de l'abandon définitif du nucléaire outre-Rhin à l'horizon 2022, une décision largement motivée à l'époque par des considérations politiques (les 'Grünen' étaient particulièrement bien orientés auprès des électeurs) et par la défiance historique de l'opinion allemande envers l'atome civil, E.ON et RWE ont officiellement satisfait à des tests de résistance aussi attendus que redoutés.
Dévoilés par le ministère de l'Economie ce week-end, les résultats de ceux-ci ont en effet conclu que les 38,3 milliards d'euros mis de côté par les 4 opérateurs des réacteurs nucléaires allemands - en incluant également EnBW et le Suédois Vattenfall - seront suffisants à couvrir leurs coûts.
De quoi envisager le rebond d'un secteur chahuté ces derniers mois, dans un contexte de baisse des prix de l'électricité et de primeur étatique accordée aux technologies vertes ainsi qu'aux centrales à charbon, par-delà leurs rejets accrus de gaz à effet de serre...
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