Eramet: les Duval voudraient rompre le pacte avec Areva.
Actualité publiée le 04/04/08 09:26
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(CercleFinance.com) - Selon un article paru ce matin dans Les Echos, la famille Eramet, actionnaire à hauteur de 37% du capital d'Eramet, menacerait Areva (propriétaire de 26% du capital) de rompre le pacte qui les lie dans le capital du groupe minier.
Le quotidien précise que le pacte impose aux deux actionnaires un droit mutuel de préemption en cas de cession, et qu'ils ont jusqu'à fin mai pour le rompre, sans quoi il sera reconduit tacitement pour un an, à partir du 1er juillet.
' La famille et Areva devraient entrer dans le coeur des discussions après l'assemblée générale d'Eramet, qui a lieu le 16 avril. ' ajoute Les Echos.
Le journal affirme qu'une rupture du pacte représenterait un signe très fort montrant que le groupe familial souhaite faire bouger les choses, alors qu'aucune de ses tentatives pour vendre ses parts n'a jusqu'à présent abouti.
Une transaction serait toutefois rendue difficile par l'envolée du cours de Bourse, l'obligation pour un acquéreur de lancer une OPA s'il dépasse le seuil des 33%.
Les Echos souligne par ailleurs que l'Etat souhaite garder une influence chez Eramet, et semble décidé à s'opposer à toute cession à un industriel étranger. ' La direction du groupe minier souhaite également conserver un ancrage français dans son capital. ' ajoute t'il.
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Le quotidien précise que le pacte impose aux deux actionnaires un droit mutuel de préemption en cas de cession, et qu'ils ont jusqu'à fin mai pour le rompre, sans quoi il sera reconduit tacitement pour un an, à partir du 1er juillet.
' La famille et Areva devraient entrer dans le coeur des discussions après l'assemblée générale d'Eramet, qui a lieu le 16 avril. ' ajoute Les Echos.
Le journal affirme qu'une rupture du pacte représenterait un signe très fort montrant que le groupe familial souhaite faire bouger les choses, alors qu'aucune de ses tentatives pour vendre ses parts n'a jusqu'à présent abouti.
Une transaction serait toutefois rendue difficile par l'envolée du cours de Bourse, l'obligation pour un acquéreur de lancer une OPA s'il dépasse le seuil des 33%.
Les Echos souligne par ailleurs que l'Etat souhaite garder une influence chez Eramet, et semble décidé à s'opposer à toute cession à un industriel étranger. ' La direction du groupe minier souhaite également conserver un ancrage français dans son capital. ' ajoute t'il.
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