(CercleFinance.com) - Comme attendu au regard d'un contexte macroéconomique des plus défavorables, étant donné la faiblesse des prix du nickel et du manganèse, Eramet a déploré un recul de 6% de ses ventes du troisième trimestre en glissement annuel à 739 millions d'euros.
Celles-ci ont souffert de l'érosion de 33% du chiffre d'affaires de la division 'Nickel' à 146 millions d'euros, une baisse marquée que la bonne tenue des pôles 'Alliages' et 'Manganèse', lesquels ont vu leurs revenus croître de respectivement 3 et 5% à 218 et 375 millions d'euros, n'est pas parvenue à compenser.
Sur 9 mois, le chiffre d'affaires d'Eramet n'affiche donc plus qu'une progression de 2% par rapport aux 3 premiers trimestres de l'exercice précédent à 2,365 milliards d'euros.
Comme tous les groupes miniers, Eramet dit subir l'impact négatif de cours du nickel et du manganèse, simultanément et historiquement bas.
Son conseil d'administration a le 14 octobre dernier annoncé un renforcement très significatif de son plan d'action opérationnel en vue d'une amélioration de son free cash-flow. Pour autant, et malgré les progrès déjà enregistrés en termes de productivité et de réductions de coûts, le résultat opérationnel courant (ROC) au second semestre devrait être inférieur à celui du premier, a indiqué le groupe.
'Au-delà de la crise actuelle des métaux, liée en grande partie à l'évolution de l'économie chinoise, les marchés restent fondamentalement porteurs sur le long terme', a-t-il néanmoins conclu.
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