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France: l'économie a progressé de 2,6% en 2022 mais ralenti en fin d'année


Actualité publiée le 31/01/23 08:21

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire à l'Elysée, le 23 janvier 2023 (AFP/Archives/Ludovic MARIN)

La croissance de l'activité économique française a atteint 2,6% en 2022, marquée toutefois par un ralentissement au quatrième trimestre en raison d'un net recul de la consommation des ménages dans un contexte de forte inflation, a indiqué mardi l'Insee.

En 2022, le Produit intérieur brut (PIB) a surtout bénéficié du rebond d'activité enregistré sur la seconde partie de 2021 "en sortie de crise sanitaire", a expliqué l'institut statistique.

La croissance trimestrielle "a ensuite été nettement moins dynamique", a-t-il précisé.

Les chiffres sont toutefois meilleurs que prévu, car l'Insee tablait sur un PIB en hausse de 2,5% et une contraction de 0,2% au quatrième trimestre.

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a salué dans la foulée de cette annonce les "capacités de résistance (...) exceptionnelles" des entreprises et salariés français. Ce niveau de croissance "témoigne du fort rebond de notre économie après le choc du Covid et de sa résilience face à la crise énergétique", a-t-il ajouté. Le gouvernement tablait initialement sur une croissance annuelle de 2,7%.

Après une progression de l'économie de 0,2% au troisième trimestre, les trois derniers mois de l'année ont été marqués par une forte baisse de la consommation des ménages, pénalisée par un recul des achats de produits alimentaires, qui connaissent une envolée des prix à deux chiffres.

La consommation d'énergie a aussi baissé au quatrième trimestre, en raison d'un automne très doux mais aussi d'efforts de sobriété énergétique.

La production des biens et services sur la période d'octobre-décembre a elle décéléré, affectée par les grèves de l'automne dans les raffineries et, dans le commerce, par la moindre consommation des ménages. Dans le secteur énergétique, elle est restée "basse", selon l'Insee, perturbée par les maintenances de réacteurs nucléaires.

A l'inverse, le commerce extérieur a contribué positivement à la croissance du PIB, les importations ayant reculé plus fortement que les exportations.

S'ils ont continué de progresser, les investissements ont perdu en dynamisme (0,8% après 2,3% au troisième trimestre).

© 2023 AFP

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