GL events obtient la gestion du Stade de France pour 30 ans

Ce n’est pas un simple contrat, c’est un virage stratégique. En s’imposant face au puissant duo Vinci-Bouygues, GL events vient de remporter la concession du Stade de France pour une durée de 30 ans. Le groupe lyonnais, spécialiste de l’événementiel dirigé par Olivier Ginon, a été officiellement désigné « attributaire » par l'État. La signature du contrat est imminente et la prise en main effective est fixée au 5 août 2025, juste à temps pour les premiers concerts de l’été.

Le communiqué du groupe ne laisse place à aucun doute : les équipes seront prêtes dès l’ouverture pour accueillir des événements internationaux, qu’ils soient sportifs ou culturels. « Dès signature du contrat, GL events déploiera son projet ambitieux, durable au service de tous les publics », assure l’entreprise dans sa déclaration publique.

Un projet à 100 millions d’euros pour rénover l’enceinte

Si la gestion du Stade de France représente un enjeu économique colossal, l’investissement promis est à la hauteur : 100 millions d’euros prévus pour rénover cette infrastructure emblématique située à Saint-Denis. Une enveloppe dédiée à la modernisation de l’enceinte, à l’adaptation aux nouveaux standards de durabilité, mais aussi à l’accueil du public.

Le projet de GL events ne sort pas de nulle part. Longtemps resté dans l’ombre du tandem Vinci-Bouygues, le groupe lyonnais a su tirer son épingle du jeu en misant sur un plan global, articulé autour de la transition écologique, de l’ouverture culturelle et d’un nouveau modèle économique pour les grands stades français.

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À la tête du projet : Patrick Iliou, ancien responsable du Grand Stade de l’Olympique Lyonnais, recruté pour l’occasion. Une figure de l’univers sportif qui renforce la crédibilité du projet face à des concurrents très structurés.

La bascule du Stade de France entre les mains d’un acteur lyonnais marque une rupture dans la tradition des concessions dominées par les géants du BTP. Elle pourrait inaugurer une nouvelle ère dans la gestion des grandes infrastructures publiques, plus tournée vers l’expérience spectateur et la diversification des usages du stade.