Immobilier ancien, les prix progressent légèrement au 2e trimestre 2025

Le marché de l’immobilier ancien montre de timides signes de reprise au deuxième trimestre 2025. Mais derrière les moyennes nationales, des dynamiques contrastées se dessinent.

Les prix de l’immobilier ancien en France ont connu une très légère progression de 0,3 % au deuxième trimestre 2025 par rapport à la même période un an plus tôt, selon l’indice Notaires-Insee publié ce mardi. C’est le deuxième trimestre consécutif de hausse annuelle, après deux années marquées par une crise immobilière sévère.

Mais sur trois mois, les prix reculent de 0,6 % par rapport au premier trimestre de l’année. Une dynamique en dents de scie qui traduit l’instabilité persistante du marché, bien que l’Insee note que les prix "restent supérieurs (de 0,6%) à leur niveau du quatrième trimestre 2024".

Évolution du volume de ventes et des types de biens

Autre signe de frémissement : le nombre de transactions poursuit sa remontée. En douze mois glissants, 906 000 ventes ont été enregistrées fin juin, contre 882 000 à fin mars. En 2024, le total s’était limité à 845 000, selon les données provisoires de l’indice. "Les ventes représentent 2,4% du stock de logements: cette part augmente depuis trois trimestres, mais reste nettement inférieure à son point haut du troisième trimestre 2021 (3,4%)". Ce niveau "demeure également inférieur au niveau du début des années 2000, avant la crise économique de 2008".

Dans le détail, les prix progressent de 0,5 % pour les appartements et de 0,3 % pour les maisons sur le trimestre. Des différences apparaissent également selon les territoires.

Repli en Ile-de-France, instabilité en régions

En Île-de-France, les prix des logements anciens repartent à la baisse avec un recul de 0,4 % sur un trimestre, après une hausse de 0,8 % début 2025 et une baisse de 0,3 % fin 2024. Dans les autres régions, le repli atteint 0,6 %, là où le début d’année avait enregistré une hausse de 1,1 %.

Lire aussi : Immobilier : Ces 5 villes surpassent Paris avec une rentabilité immobilière bien plus élevée

L’Insee souligne que le marché immobilier reste encore loin de son pic de 2021, mais la tendance pourrait s’inverser si l’amélioration du volume de transactions se confirme au second semestre.