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Institutions, impôts... Macron esquisse le deuxième acte de son quinquennat


Actualité publiée le 25/04/19 19:11

Emmanuel Macron donne une conférence de presse à l'Elysée, le 25 avril 2019 (AFP/ludovic MARIN)

En saluant "de justes revendications" portées par les "gilets jaunes", Emmanuel Macron a esquissé les orientations du deuxième acte de son quinquennat, jeudi, en appelant à poursuivre les réformes, notamment avec un nouvel acte de décentralisation et une baisse "significative" de l'impôt sur le revenu.

Lors d'un long propos qui doit précéder une conférence de presse, à l'Élysée, le chef de l'État a d'abord partiellement répondu à l'une des revendications-phare du mouvement né à l'automne, en disant "aller plus loin sur le référendum d'initiative partagée", en faisant passer son seuil d'environ 4,5 millions de signatures (10% du corps électoral) à un million.

Sur le plan social et économique, Emmanuel Macron a appelé à "travailler davantage" pour financer la baisse d'impôts, notamment ceux sur le revenu, qu'il veut "baisser significativement".

Il n'a toutefois pas souhaité revenir sur la réforme de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), mais a admis le principe d'une évaluation et d'un éventuel réajustement de son mécanisme et de son assiette.

Emmanuel Macron a en outre défendu la poursuite des "transformations indispensables à faire dans notre pays", tout en reconnaissant qu'elles n'ont pas été, "à l'endroit de certains", "suffisamment rapides", "suffisamment radicales", "suffisamment humaines".

Outre une réforme constitutionnelle, qui doit être présentée au parlement d'ici l'été, le président de la République a appelé le gouvernement à présenter le mois prochain "une profonde réforme de l'administration", et a annoncé la création dans "chaque canton", d'ici à "la fin du quinquennat", d'un "endroit où l'on puisse trouver une solution aux problèmes", baptisé "France services".

Emmanuel Macron a encore dit souhaiter "un nouvel acte de décentralisation", en retenant le principe de différenciation territoriale, qui doit porter "sur la politique de la vie quotidienne" comme "le logement, le transport, la transition écologique pour garantir des décisions prises au plus près du terrain".

Le chef de l'État a encore réclamé "la fin des grands corps de l'État", sans toutefois évoquer l'École nationale d'administration (ENA), dont l'existence était annoncée menacée depuis plusieurs jours.

Le président a encore annoncé la fin des fermetures des hôpitaux et des écoles d'ici 2022, en indiquant en outre vouloir des classes de "24 élèves maximum"de la grande section de maternelle au CE1.

Il a enfin reconduit la prime exceptionnelle défiscalisée, avant de revenir sur la sous-indexation des retraites.

© 2019 AFP

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