L'Oréal : Chiffre d'affaires en hausse 2,4% au premier semestre
Actualité publiée le 29/07/25 18:09
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La dynamique des ventes du géant français de la beauté n’a pas tenu toutes ses promesses ce trimestre. Mardi 29 juillet, L'Oréal a publié un chiffre d’affaires de 10,74 milliards d’euros pour la période allant d’avril à juin, contre 10,88 milliards un an plus tôt. En données comparables, la croissance ressort à +2,4%, légèrement sous les prévisions des analystes, qui misaient sur +2,9% selon le consensus Visible Alpha relayé par Jefferies.
Le groupe parisien, propriétaire de marques telles que Maybelline ou CeraVe, évoque un ralentissement plus marqué que prévu en Europe et une demande touristique atone en Asie. Des éléments conjoncturels qui ont pesé sur la performance du trimestre.
Une croissance ajustée plus flatteuse
Au-delà des chiffres bruts, L’Oréal a tenu à mettre en avant une lecture corrigée de ses performances. « La croissance sous-jacente, c'est-à-dire ajustée après élimination de l'impact de la mise en place progressive d'un nouveau système informatique, s'est élevée à 3,7% », a précisé la société. Cette nuance permet de relativiser la contre-performance par rapport aux attentes du marché.
Ce recalcul met en lumière la complexité de la transition numérique entamée par le groupe, qui influe temporairement sur le traitement comptable des ventes.
Un contexte géographique moins favorable
L’Europe, historiquement solide pour le groupe, a vu sa croissance fléchir davantage qu’anticipé. La région a subi les effets combinés d’une consommation plus prudente et d’une base de comparaison élevée. En parallèle, la région Asie - moteur habituel grâce au tourisme et aux achats de prestige - a souffert d’une demande plus terne. L’enthousiasme post-pandémique, qui avait porté les ventes, semble s’essouffler.
Pour l’heure, L'Oréal n’a pas communiqué de perspectives révisées pour le second semestre. Les analystes attendent désormais les détails du plan d’adaptation numérique et des stratégies de relance dans les zones les plus affectées.