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La Bourse de Paris marque une pause (-0,28%)


Actualité publiée le 24/04/19 18:12

Salle de contrôle d'Euronext, l'opérateur de la Bourse de Paris, à La Défense, le 27 avril 2018 (AFP/Archives/ERIC PIERMONT)

La Bourse de Paris a marqué une pause mercredi (-0,28%) dans un marché refroidi par un indicateur allemand moins bon qu'attendu et toujours focalisé sur les publications d'entreprises de part et d'autre de l'Atlantique.

L'indice CAC 40 a cédé 15,63 points pour finir à 5.576,06 points, dans un volume d'échanges modéré de 3,72 milliards d'euros. La veille, il avait fini en progression de 0,20%.

La cote parisienne a démarré légèrement dans le rouge et s'y est ensuite maintenue, malgré une éphémère incursion dans le vert.

"Il n'y a rien de très négatif, c'est juste une pause dans le mouvement de hausse observée sur le CAC 40" ces quatre derniers mois, observe Andrea Tuéni, analyste chez Saxo Banque, faisant valoir que "le début un peu poussif de Wall Street n'a pas aidé à remettre du carburant sur les marchés européens".

Le marché a en ce moment beaucoup d'informations à digérer, que ce soit en provenance d'entreprises européennes ou américaines.

Du côté des indicateurs, le moral des entrepreneurs allemands est pour sa part retombé en avril, selon le baromètre Ifo.

"Le baromètre Ifo, qui est ressorti un peu en-dessous du consensus, a posé pas mal de problèmes. Cela jette un froid sur la situation économique en Europe et surtout en Allemagne", première économie de la région, souligne M. Tuéni.

"C'est ce qui justifie pourquoi le marché parisien a pris un peu de retard sur les marchés américains qui surperforment sur les dernières séances", ajoute l'analyste.

En France, le climat des affaires est resté stable en avril par rapport au mois de mars, soutenu par un léger rebond dans le commerce de détail.

- STMicroelectronics en tête du CAC 40 -

STMicroelectronics a bondi de 5,12% à 16,84 euros, le groupe prévoyant une accélération de son activité sur le second semestre.

Dassault Systèmes a gagné 4,21% à 142,25 euros, fort d'un bénéfice net en hausse de 18% au premier trimestre.

Elior Group est monté de 2,90% à 12,78 euros, porté par l'annonce de la cession de sa filiale Areas, qui regroupe ses activités de restauration de concession, au fonds PAI Partners, qui lui a fait une "offre ferme" de 1,54 milliard d'euros.

Vinci a avancé de 1,81% à 89,90 euros, porté par une nette progression de ses revenus au premier trimestre, profitant à la fois de multiples acquisitions et d'une activité solide sur ses chantiers comme ses aéroports et autoroutes.

Kering a pris 0,28% à 533,10 euros. Les actionnaires ont approuvé mercredi, à 78% des voix, la rémunération du PDG François-Henri Pinault, d'un montant de 21,8 millions d'euros pour 2018 contre 2,7 millions au titre de 2017.

Renault a souffert en revanche (-3,55% à 60,50 euros) après que son partenaire japonais Nissan a fortement réduit mercredi ses estimations de bénéfices annuels.

EssilorLuxottica s'est replié de 2,01% à 107,10 euros. Plusieurs investisseurs du groupe ont récemment proposé de nommer des administrateurs indépendants pour tenter de désamorcer la crise de gouvernance du géant mondial de l'optique.

Engie a perdu 1,81% à 13,03 euros après avoir prévenu dans un document publié sur son site que la météo clémente en France au premier trimestre aura un effet négatif sur les résultats du groupe.

© 2019 AFP

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