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La Bourse de Paris ouvre en légère baisse de 0,06%


Actualité publiée le 19/08/20 09:11

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris (AFP/Archives/ERIC PIERMONT)

La Bourse de Paris évoluait toujours sans grande tendance mercredi en début de séance (+0,10%) mais restait sous la menace de l'évolution de la pandémie de Covid-19 et de son impact sur l'économie.

A 9H45, l'indice CAC 40 gagnait 5,08 points à 4.943,14 points après des premières minutes en repli. Mardi, il avait baissé de 0,68%.

"Les actions européennes ne devraient pas être très stimulées dans cette période encore creuse", estime Tangi Le Liboux, analyste du courtier Aurel BGC.

Depuis plusieurs séances déjà, les volumes échangés par jour dépassent avec peine les 2 milliards d'euros, soit un tiers de moins que sur une période normale.

Alors que Wall Street continue de s'envoler, avec l'indice élargi S&P 500 qui a battu un nouveau record de valorisation à la clôture mardi, les marchés européens restent à la traîne, handicapés un peu plus ces derniers jours par la montée de l'euro face au dollar.

"Cela constitue une menace pour les groupes exportateurs de la zone euro et ceux qui réalisent une part importante de leur activité en zone dollar", note M. Le Liboux, tout en précisant "qu'à ce niveau de taux de change, il n'y a pas péril en la demeure".

L'épidémie de Covid-19 est toujours active et entraîne des nouvelles mesures de restriction pour tenter de limiter sa propagation. Les autorités libanaises ont ainsi décrété un reconfinement d'une durée de plus de deux semaines à partir de vendredi.

La Corée du Sud a annoncé renforcer ses contrôles, tandis qu'en France le port du masque sera "systématisé" d'ici à la fin août, y compris dans les open space.

Dans les principaux pays d'Europe, le rythme des nouvelles contaminations a fortement accéléré ces derniers jours.

Du côté des indicateurs, en Asie, la chute des exportations japonaises s'est poursuivie en juillet, marquant une baisse à deux chiffres (-19,2%) pour le cinquième mois consécutif.

Au Royaume-Uni, l'inflation a accéléré pour atteindre 1% sur un an en juillet. Le taux est loin d'avoir retrouvé son niveau d'avant la crise sanitaire, proche des 2%.

Au niveau des valeurs, les préoccupations autour d'une reprise de la propagation du Covid-19 continuaient de peser sur les foncières: après une baisse importante en fin de séance mardi l'amenant bien en dessous de son niveau de mars, Unibail-Rodamco-Westfield ne parvenait pas à se redresser (-1,42% à 38,21 euros). Klépierre perdait également 0,93% à 13,87 euros.

Lagardère baissait de 0,33% à 15,05 euros après l'approbation de la prise de participation d'une filiale du groupe de Bernard Arnault dans la holding personnelle d'Arnaud Lagardère, gérant du groupe du même nom, fortement contesté par ses actionnaires Vivendi et le fonds britannique Amber Capital.

© 2020 AFP

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