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La Bourse de Paris ouvre proche de l'équilibre (+0,02%)


Actualité publiée le 06/05/20 09:12

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris (AFP/Archives/ERIC PIERMONT)

La Bourse de Paris reculait (-0,66%) mercredi matin, l'espoir suscité par les déconfinements s'effaçant devant l'appréhension liée aux tensions commerciales sino-américaines et la crainte d'une forte contraction de l'emploi aux Etats-Unis.

A 09H37 (07H37 GMT), l'indice CAC 40 se repliait de 29,54 points à 4.453,59 points. La veille, il avait fini sur un net rebond de 2,40%.

"Nous ne connaissons toujours pas l'étendue des dommages économiques qui ont déjà été causés" par la pandémie, a résumé Michael Hewson, un analyste de CMC Markets UK, pour qui ils pourraient bien être sous-estimés, même si pour l'instant, les marchés boursiers "semblent intégrer dans leurs prix la perspective que l'activité économique puisse s'améliorer".

Les investisseurs devraient également garder un oeil sur la résurgence des tensions sino-américaines au moment où Donald Trump "intensifie les critiques à l'encontre de la Chine en demandant des explications sur l'origine du virus", ce qui pourrait amener Pékin "à décider de mesures de représailles", note pour sa part Vincent Boy, analyste marché chez IG France.

Du côté des indicateurs économiques, les commandes passées à l'industrie manufacturière allemande ont chuté de 15,6% sur un mois en mars en raison du coronavirus, la plus forte baisse de l'histoire récente.

Aux Etats-Unis, la publication de la traditionnelle enquête mensuelle du cabinet ADP donnera dans l'après-midi une indée de l'évolution de l'emploi dans le secteur privé en avril. La moyenne des prévisions compilées dans le "consensus" des économistes est de 21 millions de postes de travail en moins.

Sur le front des valeurs, Solvay montait de 2,87% à 72,52 euros, même si le chimiste belge anticipe un second trimestre encore plus difficile que le premier, où son bénéfice net a chuté de 18% à cause des conséquences de la pandémie de coronavirus.

Aperam, détenu majoritairement par la famille Mittal, reculait en revanche de 3,74% à 22,68 euros malgré un bénéfice net de 29 millions d'euros, en hausse de 16%, lors d'un premier trimestre quasi "normal", car le sidérurgiste s'attend à un impact négatif plus important de la crise sanitaire au trimestre suivant. ArcelorMittal perdait 3,67% à 9,60 euros.

Orpea prenait 1,56% à 99,26 euros, fort d'un chiffre d'affaires en hausse de 7,8% au premier trimestre, encore peu affecté par la pandémie de Covid-19, qui le contraint toutefois à suspendre ses objectifs pour 2020.

© 2020 AFP

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