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La Bourse de Paris ouvre quasiment stable


Actualité publiée le 01/07/20 09:09

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris (AFP/Archives/ERIC PIERMONT)

La Bourse de Paris entamait le second semestre avec prudence mercredi (-0,11%), dans l'attente des indices sur l'industrie manufacturière sur fond de situation sanitaire alarmante aux Etats-Unis.

A 09H29, l'indice CAC 40 perdait 5,58 points à 4.930,41 points. La veille, il avait terminé en légère baisse de 0,19%.

"Il se peut que l'optimisme des investisseurs en rapport aux récentes données économiques soit contrecarré ces prochains mois dans la mesure où le contrôle de la situation sanitaire publique ne semble pas encore être sur la bonne voie", prévient Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.

Aux Etats-Unis, le bilan journalier des décès liés au coronavirus est reparti à la hausse mardi.

Dans ce contexte, les pays de l'UE ont décidé d'exclure les Etats-Unis d'une liste de 15 pays aux ressortissants admis dans l'UE et l'espace Schengen.

Face à ce sinistre sanitaire, le président américain Donald Trump s'est dit mardi "de plus en plus en colère" contre la Chine, où est apparu le nouveau coronavirus fin 2019.

Par ailleurs "en cette première séance du mois, du trimestre et du semestre, les marchés vont prendre connaissance de nombreuses statistiques économiques", note le courtier Aurel BGC.

Au programme, les indices manufacturiers attendus dans journée permettront d'évaluer les progrès réalisés par la réouverture de l'économie européenne et américaine.

Les investisseurs regarderont aussi de près les créations d'emplois dans le secteur privé, le rapport hebdomadaire sur les stocks de pétrole et le compte-rendu de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed de juin, au cours de cette séance à l'agenda très américain.

En Chine, l'activité manufacturière s'est inscrite en juin à son plus haut niveau depuis plus de six mois, signe du redémarrage de l'activité dans le pays.

Sur le plan diplomatique, la tension restait en revanche palpable.

"Le nouveau sursaut de tensions entre les Etats-Unis et la Chine auquel s’ajoute la myriade d’entreprises annonçant des plans de licenciements confirment que l’été ne sera pas de tout repos sur les marchés financiers", estime Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque. "Et encore", prévient-il, "le pire est certainement à venir en termes de destructions d’emplois à la rentrée".

Sur le front des valeurs, Airbus s'effritait de 0,09% à 63,46 euros au lendemain de l'annonce de la suppression d'environ 15.000 postes, soit 11% de ses effectifs.

Le secteur automobile faisait grise mine bien que le marché français se soit redressé en juin. Renault lâchait 0,80% à 22,40 euros et Peugeot cédait 0,31% à 14,44 euros.

© 2020 AFP

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