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La Bourse de Paris, prudente à mi-séance, cède 0,29%


Actualité publiée le 30/10/20 13:40

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris (AFP/Archives/ERIC PIERMONT)

La Bourse de Paris était prudente vendredi à mi-séance (+0,29%), le brin de consolation apporté par le rebond de la croissance en zone euro au troisième trimestre et plusieurs résultats positifs ayant été bref.

Inquiètes pour la conjoncture, les Bourses européennes avaient ouvert en baisse. A 13H00 (11H00 GMT), Paris gagnait 0,29% (à 4.583,04 points) tandis que Francfort (-0,20%) et Londres (-0,17%) étaient plus réticentes.

Aux Etats-Unis, les contrats à terme annonçaient une ouverture en baisse, celui du Dow Jones perdant 0,78%, celui du S&P 500 cédant 0,76% et celui du Nasdaq reculant de 1,04%.

Les marchés européens ont été encouragés en fin de matinée par le rebond du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro (+12,7%) au troisième trimestre, un chiffre historique qui marque un rattrapage après une chute jamais vue (-11,8%) au trimestre précédent.

Toutefois, la tendance pourrait encore changer après les chiffres américains des dépenses des ménages et de la confiance des consommateurs.

L'impact de la deuxième vague de la pandémie sur l'économie continue d'inquiéter les investisseurs, après la mise en sourdine de plusieurs pans de l'activité.

Face à l'accélération des contaminations qui frappe l'Europe, plusieurs pays ont fermé les commerces non-essentiels et cadenassé le tourisme. D'autres comme la France, le pays de Galles et l'Irlande, ont opté pour une nouvelle phase de confinement.

"Au regard des nouvelles dispositions sanitaires engagées par les pays européens, la visibilité s"est encore réduite quant aux perspectives économiques", écrit Patrice Gautry, chef-économiste de l'UBP.

Jeudi, la Banque centrale européenne (BCE) n'a pas manqué de souligner les risques de détérioration des perspectives économiques en zone euro et a clairement signifié qu'elle se préparait à muscler, d'ici la fin de l'année, ses mesures de soutien à l'économie.

Sa présidente "Christine Lagarde se devait de rassurer et de réaffirmer la volonté de l'institution de prendre des dispositions supplémentaires de soutien monétaire d'ici à la fin de l'année", explique John Plassard, responsable de l'investissement chez Mirabaud.

"Au niveau mondial, la semaine qui s"achève s'annonce comme la pire pour les marchés financiers depuis le printemps, juste avant le premier confinement", récapitule Franklin Pichard, directeur de Kiplink Finance.

Parallèlement, le monde entier attend le résultat de l'élection présidentielle américaine qui se tiendra mardi.

LE SECTEUR MINIER RECULE. A Londres, ces valeurs, dépendantes de la conjoncture, faisaient les frais de la prudence des investisseurs. Anglo American perdait 0,16% à 1.790 pence et BHP 1,7% à 1.465,20 pence.

TOTAL MONTE. Le géant pétrolier (+2,65% à 25,80 euros) est parvenu à rester dans le vert au troisième trimestre malgré la chute des cours du pétrole.

L'AERONAUTIQUE SE REDRESSE. Aibus prenait 1,63% à 62,49 euros, porté par la reprise des livraisons et l'équipementier Safran, qui a confirmé ses objectifs financiers pour 2020, progressait parallèlement de 3,36% à 90,50 euros.

© 2020 AFP

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