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Le baril de brut perd plus de 6% sur des espoirs de reprise de la production saoudienne


Actualité publiée le 17/09/19 16:47

Une image satellite de la NASA montrant des fumées après les attaques sur deux installations pétrolières saoudiennes le 14 septembre 2019 (NASA Worldview/AFP/Archives/Handout)

Les prix du pétrole chutaient mardi après des informations de presse indiquant que la production saoudienne pourrait être rétablie d'ici deux à trois semaines, après leur flambée record de la veille.

Vers 15H30 GMT (17H30 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord tombait de 5,04%, à 65,52 dollars, à Londres, et celui de WTI dégringolait de 5,07%, à 59,71 dollars, à New York.

Plus tôt, vers 14H50 GMT (16H50 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord est tombé jusqu'à 64,24 dollars (-7,5%) à Londres, et celui de WTI dégringolait de 7%, à 58,74 dollars, à New York.

"Une information vient de paraitre (...) selon laquelle la production du royaume devrait revenir beaucoup plus rapidement que précédemment anticipé", a résumé John Kilduff, analyste chez Again Capital.

"Il y a peu de détails mais il est clair que les investisseurs ne s'en font pas et vendent maintenant, sans attendre d'informations plus précises. Mais qui pourrait leur en vouloir après de tels mouvements?", a expliqué à l'AFP Fawad Razaqzada, analyste pour Forex.com.

Les attaques de drones de samedi ont déclenché des incendies dans l'usine d'Abqaiq, la plus grande pour le traitement de pétrole au monde, et sur le champ pétrolier de Khurais, deux sites dans l'est de l'Arabie saoudite.

À elles seules, ces installations représentent la moitié de la production pétrolière saoudienne, et donc plus de 5% de la production mondiale. L’Arabie saoudite est le premier exportateur mondial de pétrole.

Lundi, le cours du Brent de la mer du Nord, référence sur le marché mondial, avait bondi de plus de 14,6%, la plus forte progression depuis la création de ce contrat en 1988.

Quant au baril de WTI, référence du brut à New York, il avait grimpé de 14,7%, soit sa plus forte hausse depuis décembre 2008.

L'attaque a aussi réveillé la crainte d'une escalade militaire entre les États-Unis et l'Iran, que les premiers accusent d'être à l'origine de l'attaque, malgré sa revendication par les rebelles Houthis du Yémen.

© 2019 AFP

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