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Le Kremlin insiste sur le paiement du gaz russe en roubles, après des critiques du G7


Actualité publiée le 29/03/22 13:12

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, le 23 décembre à Moscou (AFP/Archives/NATALIA KOLESNIKOVA)

Le Kremlin a insisté mardi sur le paiement en roubles du gaz russe livré à l'Europe, rejetant les critiques du G7, alors que les Occidentaux et les Russes multiplient les sanctions et contre-sanctions depuis l'offensive russe en Ukraine.

"Personne ne va livrer de gaz gratuitement. C'est tout simplement impossible. Et on ne peut le payer qu'en roubles", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

"La situation a changé dans le contexte d'une guerre économique menée contre la Russie", a-t-il souligné, "les entreprises (commandant du gaz russe) doivent (le) comprendre".

En représailles de sanctions européennes adoptées à cause de l'offensive russe en Ukraine, le président Vladimir Poutine a annoncé la semaine dernière que la Russie n'accepterait plus que des roubles en paiement des livraisons de gaz à l'UE, donnant une semaine aux autorités russes pour élaborer un nouveau système de règlement en roubles.

Lundi, les pays du G7 ont estimé qu'exiger un paiement en roubles du gaz russe n'est "pas acceptable", selon une annonce faite par le ministre allemand de l'Économie Robert Habeck, qui a appelé les entreprises concernées à "ne pas répondre à la demande de Poutine" et qualifié la Russie de "fournisseur pas fiable".

"La Russie a toujours été, reste et va rester un fournisseur fiable d'hydrocarbures", a encore rétorqué mardi M. Peskov.

Jeudi, le gouvernement russe, la Banque centrale et le géant gazier russe Gazprom doivent présenter à Vladimir Poutine un rapport sur la mise en place du système de paiements en rouble.

Le gaz russe est crucial pour l'UE, qui cherche depuis le début de l'offensive russe en Ukraine à trouver les moyens de se défaire de cette dépendance.

La décision de passer à une facturation en roubles permet à la Russie de soutenir sa monnaie nationale, chahutée par les sanctions, mais la privera d'une source très importante de devises.

Celle-ci implique cependant une révision de contrats d'approvisionnement existants.

© 2022 AFP

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