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Le pétrolier Stena Impero a quitté son mouillage en Iran


Actualité publiée le 24/09/19 10:54

Photo prise le 21 juillet 2019 montrant le tanker battant pavillon britannique Stena Impero ainsi qu'un patrouilleur des Gardiens de la Révolution, au large du port iranien de Bandar Abbas (sud) (MIZAN NEWS AGENCY/AFP/Archives/Hasan Shirvani)

Le Stena Impero, pétrolier suédois battant pavillon britannique saisi par Téhéran en juillet, a quitté son mouillage devant le port iranien de Bandar Abbas (sud), a rapporté mardi le site spécialisé TankerTrackers.

Lundi, le porte-parole du gouvernement iranien Ali Rabiei avait indiqué que le navire, arraisonné le 19 juillet par les Gardiens de la Révolution, était désormais "libre de ses mouvements", sans préciser à quel moment celui-ci reprendrait la mer.

"Ce matin, les images satellites (...) révèlent que le Stena Impero N'EST PLUS ANCRE à cet endroit (27'07 N, 56'25 E)", indique le compte Twitter de TankerTrackers, site internet surveillant les mouvements des navires-citernes sur la planète.

Le navire était ancré "là depuis la deuxième semaine d'août", ajoute TankerTrackers, photos satellites à l'appui.

Long de 183 mètres, le Stena Impero avait été arraisonné avec un équipage de 23 personnes à son bord, dont sept avaient été libérées le 4 septembre.

Les autorités iraniennes avaient accusé le navire d'avoir ignoré des appels de détresse et d'avoir éteint son transpondeur après être entré en collision avec un bateau de pêche. Elles avaient annoncé avoir ouvert une procédure judiciaire en conséquence.

La saisie du navire était survenue quelques heures après l'annonce par un tribunal de Gibraltar de la prolongation de la saisie du pétrolier iranien Grace 1, par la police et les douanes de ce territoire britannique situé à l'extrême sud de l'Espagne.

L'Iran a nié que l'arraisonnement du Stena Impero était une mesure de représailles à la saisie du Grace 1.

Renommé Adrian Darya 1, ce dernier a quitté Gibraltar le 18 août après une décision de justice autorisant sa libération, malgré une demande de dernière minute des Etats-Unis de prolonger son immobilisation.

© 2019 AFP

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