Les taux immobiliers en septembre 2025, que proposent les banques sur 15, 20 et 25 ans ?

Après plusieurs mois de stabilité, les taux de crédit immobilier repartent légèrement à la hausse en septembre. Voici les niveaux constatés sur 15, 20 et 25 ans selon les courtiers et les observatoires.

La rentrée ne rime pas avec détente pour les emprunteurs. En août, l’Observatoire Crédit Logement a relevé un taux moyen à 3,08 %, quasi identique à celui de juillet. Dans le détail, les prêts se négociaient à 3,01 % sur 15 ans, 3,08 % sur 20 ans et 3,16 % sur 25 ans. "Et cela quel que soit le niveau de revenus des emprunteurs", précise l’Observatoire, qui souligne un environnement économique et géopolitique incertain.

Le message est clair : "En septembre comme en août, pour la première fois depuis fin 2023, aucune banque n'a baissé ses taux de crédit."

Ce que proposent les banques début septembre

Les courtiers confirment ce mouvement de blocage. Selon Meilleurtaux, les taux moyens s’établissent à 3,23 % sur 15 ans, 3,30 % sur 20 ans et 3,37 % sur 25 ans. Chez Vousfinancer, les barèmes s’affichent à 3,05 % sur 15 ans, 3,25 % sur 20 ans et 3,45 % sur 25 ans. Pretto constate des niveaux comparables : 3,12 % sur 15 ans, 3,23 % sur 20 ans et 3,33 % sur 25 ans.

Certaines enseignes cherchent toutefois à attirer les meilleurs profils. "À ce stade, les quelques hausses de taux affichées ne pourraient en fait ne concerner que certains emprunteurs, car ceux que ciblent prioritairement les banques, eux, pourront toujours bénéficier de décotes de taux et donc de taux stables finalement", explique Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer.

Une banque régionale propose même un taux unique de 2,99 %, quelle que soit la durée, réservé aux moins de 36 ans.

Vers une hausse globale des taux ?

Certains établissements continuent de soutenir les primo-accédants ou les acheteurs de logements performants sur le plan énergétique avec des prêts bonifiés compris entre 0 et 1,99 %. Mais l’ère des baisses généralisées semble révolue.

Chez Pretto, on prévient que le mouvement de remontée des taux, attendu en 2026, est déjà amorcé. "Après une période de rude concurrence et d'offres promotionnelles, les banques mettent un peu le holà... Le contexte n'est pas pour rassurer les acteurs financiers, friands de stabilité", estime le courtier.