(CercleFinance.com) - Les principales Bourses européennes s'inscrivent en retrait (-0,1% à Londres, -0,3% à Francfort et -0,7% à Paris), la démission du ministre chargé du Brexit ravivant les préoccupations sur ce dossier malgré le projet d'accord annoncé la veille.
'Gagner une bataille ne fait pas toujours gagner la guerre. Reste à gagner la bataille de l'opinion publique britannique pour espérer gagner celle de Westminster et ainsi remporter le 'match'. Il va y avoir du suspens', estime La Banque Postale AM.
Parmi les données de l'après-midi, on notera que les ventes au détail aux États-Unis ont augmenté de 0,8% en octobre, là où le consensus n'anticipait qu'un gain de 0,6%, tandis que les prix à l'importation se sont accrus de 0,5%.
Par ailleurs, si l'indice de la Fed de Philadelphie a chuté à 12,9 sur le mois en cours, contre 22,2 en octobre, celui de la Fed de New York est passé de 21,1 à 23,3, donnant ainsi des indications contradictoires sur l'activité industrielle.
Du côté des valeurs, les investisseurs réservent des accueils favorables aux publications trimestrielles de Bekaert (+6,6% à Bruxelles), Henkel (+2,2% à Francfort), NN Group (+1,7% à Amsterdam), KBC (+1,6% à Bruxelles) et Bouygues (+0,7% à Paris).
Dans une note, Pictet AM dit rester 'neutre à l'égard des actions européennes'. S'il estime qu'elles versent des dividendes élevés et que la croissance européenne devrait rebondir, il craint que les désaccords entre l'Europe et l'Italie ne continuent de peser sur les valorisations.
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