(CercleFinance.com) - L'euro continue de perdre du terrain par rapport au billet vert et se traite 1,097 dollar contre 1,101 dollar vendredi soir, alors que des propos tenus à Athènes font craindre un prochain défaut de la Grèce sur sa dette.
'Le ministre de l'intérieur grec a en effet annoncé que la Grèce ne rembourserait pas le FMI. Des propos nuancés par le ministre des Finances du pays, mais qui renforcent les incertitudes du moment', souligne-t-on chez Saxo Banque.
La monnaie unique semble en outre pâtir des résultats des élections locales en Espagne, où le parti de gauche radicale Podemos a réalisé une percée, notamment dans les deux plus grandes villes du pays que sont Madrid et Barcelone.
Dans ce contexte, le dollar continue donc de s'apprécier face à l'euro, même si l'euro-dollar avait déjà chuté de 0,85% vendredi après la parution d'une inflation un peu plus forte que prévu aux Etats-Unis en avril.
Les prix à la consommation ont en effet progressé de 0,1%, progression globalement conforme aux anticipations du marché, mai hors éléments volatils que sont l'alimentation et l'énergie, ils se sont accrus de 0,3% après avoir augmenté de 0,2% déjà en mars.
'Dans l'ensemble, l'inflation coeur s'est montrée un peu plus forte que ce que nous et le consensus attendions, ce qui devrait probablement renforcer la Fed dans l'idée que l'inflation va graduellement remonter vers l'objectif de 2% à court terme', estime Natixis.
Ces chiffres ont donc soutenus la perspective d'une première hausse de taux directeurs plus tard cette année, une perspective qui a d'ailleurs été confortée par des propos tenus ensuite par la présidente de la Fed, Janet Yellen.
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