(CercleFinance.com) - Les Bourses européennes font grise mine ce vendredi (-1,9% à Francfort, -1,4% à Paris, -0,8% à Londres), alors que les investisseurs s'inquiètent des effets éventuels des difficultés actuelles de la Turquie sur le vieux continent.
'Un article du Financial Times indique que la BCE voit BBVA, UniCredit et BNP Paribas comme particulièrement exposées au plongeon de la livre turque et les courtiers souhaitent limiter l'exposition à la monnaie unique', souligne-t-on chez ADS Securities.
Ceci fait passer au second plan les bonnes nouvelles macroéconomiques de la matinée, à savoir des croissances économiques qui ont atteint 0,5% pour le Japon et 0,4% pour le Royaume Uni au cours du deuxième trimestre 2018.
'Nous demeurons prudemment optimistes quant à la capacité de l'économie britannique à progresser à un rythme raisonnablement solide sur le reste de l'année', réagit Capital Economics qui table sur environ 1,5% de croissance en 2018.
Toujours au chapitre des statistiques, le Département du Travail a fait état d'un taux d'inflation annuel aux Etats-Unis de 2,9% en juillet, dont 2,4% hors éléments volatils, conformément aux attentes des économistes.
Côté valeurs, K+S dévisse de 8,6% à Francfort sur une confirmation d'objectifs décevante pour les analystes, Ryanair perd 3,7% à Londres sur fond d'une grève de pilotes et Renault se stabilise à Paris grâce à Morgan Stanley qui passe à 'surpondérer' sur le titre.
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