(CercleFinance.com) - Les Bourses européennes lâchent du terrain ce vendredi à l'image de Wall Street, alors que les la communauté financière s'interroge sur le calendrier et la portée des projets économiques de l'administration Trump.
Francfort abandonne 1,3%, Paris 1,1%, Bruxelles 1%, Milan 0,9%, Amsterdam 0,8%, Zurich et Madrid lâchent 0,7%, Londres 0,6% et Lisbonne 0,5%. A New York, le Dow Jones recule de 0,2% et le Nasdaq de 0,4%.
'D'après le site Axios, le plan d'infrastructures massif de 1.000 milliards de dollars du Président Trump pourrait être reporté à 2018', note Bryan Garnier, précisant que les élections de mi-mandat en ferait un meilleur moment pour faire pression sur les Démocrates.
'Cette nuit, le Secrétaire au Trésor Mnuchin a indiqué que le stimulus budgétaire ne devrait pas avoir beaucoup d'impact sur l'économie cette année et que la réforme fiscale pourrait prendre un peu plus de temps à être mise en oeuvre', pointe de son côté ADS Securities.
'Il sera important de voir si le président américain continuera sur son ton hautement optimiste à propos des mesures qu'il propose, ou s'il essaiera de gérer les attentes comme son ministre des finances semble tenter de le faire', poursuit-il.
Toujours aux Etats-Unis, les ventes de logements neufs ont augmenté de 3,7% en janvier, manquant toutefois le consensus, tandis que l'indice de confiance 'UMich' a été révisé en hausse à 96,3 en donnée définitive pour février.
Sur le plan des valeurs, BASF lâche 2,8% à Francfort, même si le géant allemand de la chimie a indiqué avoir mieux terminé l'exercice 2016 qu'il ne l'avait commencé, grâce notamment à son activité pétrochimique.
IAG (International Airlines Group) avance de 1,5% à Londres, dans le sillage des bénéfices du transporteur aérien anglo-espagnol pour 2016, et de l'annonce de son intention de racheter pour 500 millions d'euros d'actions cette année.
Pearson grimpe de 2,5%, après la publication par l'éditeur britannique d'un BPA ajusté en baisse de 16% à 58,8 pence au titre de 2016, niveau un peu meilleur que les 57 pence suggérés en janvier, selon Liberum.
A Paris, les investisseurs sanctionnent les publications annuelles du groupe de divertissement Vivendi (-4,4%), du groupe de matériaux de construction Saint-Gobain et du chimiste belge Solvay (-2,3% chacun).
UniCredit cède 1,7% à Milan, alors que la banque italienne a indiqué avoir levé 12.968 millions d'euros, manquant ainsi de très peu les 13 milliards d'euros visés par son augmentation de capital record.
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