Maurel & Prom: légèrement pénalisée par un broker.
Actualité publiée le 05/02/13 12:57
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(CercleFinance.com) - Les analystes de Société Générale (SG) se sont penchés sur le dossier de la junior pétrolière française Maurel & Prom. Peu emballés par le dossier, ils émettent donc un premier conseil de 'vendre' le titre, assorti d'un objectif de cours de 13,1 euros. En Bourse de Paris ce matin, l'action Maurel & Prom, qui dans le sillage de cette annonce est tombée jusqu'à 13,7 euros, soit une baisse de plus de 3%, ne perd plus maintenant que 0,9% à 14,1 euros.
Certes, ce groupe dont Jean-François Hénin est l'actionnaire principal est toujours à vendre, à un bon prix. A un moment ou à un autre, Maurel & Prom 'devrait convenir au portefeuille d'une compagnie pétrolière nationale située dans un pays d'Asie avide d'énergie', pronostique SG.
Mais les analystes s'inquiètent que l'intention vendeuse de la direction ne soit assortie d'aucun calendrier. En outre, si l'opinion générale du marché a déjà selon SG intégré la perspective d'une cession, elle pourrait bien sous-estimer les obstacles qui pourraient barrer la route à une telle opération.
Les analystes en relèvent deux : d'abord, la nature complexe des réservoirs d'huile exploités par le groupe au Gabon, qui pèse sur leurs performances. Et ensuite, gare à 'l'acceptabilité politique', l'or noir étant un enjeu capital pour l'Etat gabonais : d'éventuels acquéreurs asiatiques pourraient donc être rembarrés par le Gabon.
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Certes, ce groupe dont Jean-François Hénin est l'actionnaire principal est toujours à vendre, à un bon prix. A un moment ou à un autre, Maurel & Prom 'devrait convenir au portefeuille d'une compagnie pétrolière nationale située dans un pays d'Asie avide d'énergie', pronostique SG.
Mais les analystes s'inquiètent que l'intention vendeuse de la direction ne soit assortie d'aucun calendrier. En outre, si l'opinion générale du marché a déjà selon SG intégré la perspective d'une cession, elle pourrait bien sous-estimer les obstacles qui pourraient barrer la route à une telle opération.
Les analystes en relèvent deux : d'abord, la nature complexe des réservoirs d'huile exploités par le groupe au Gabon, qui pèse sur leurs performances. Et ensuite, gare à 'l'acceptabilité politique', l'or noir étant un enjeu capital pour l'Etat gabonais : d'éventuels acquéreurs asiatiques pourraient donc être rembarrés par le Gabon.
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