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NDDL: Le Maire et Borne reçoivent ce jeudi le PDG de Vinci à Bercy


Actualité publiée le 18/01/18 17:01

Le PDG de Vinci, Xavier Huillard, le 16 janvier 2018 sur le chantier de la ligne 12 du métro parisien (AFP/Archives/PHILIPPE LOPEZ)

L'Etat va poursuivre des "discussions" avec Vinci pour trouver un accord à la suite de l'abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes, a indiqué jeudi le gouvernement après une réunion entre le ministre des Finances, Bruno Le Maire, sa collègue des Transports, Elisabeth Borne, et le PDG du groupe Xavier Huillard.

La réunion, jeudi après-midi à Bercy, visait à "entamer les discussions nécessaires pour tirer les conséquences de cette décision", a précisé le ministère des Transports dans un communiqué transmis à l'AFP.

"Les deux parties ont convenu de poursuivre ces discussions afin d'aboutir rapidement", a-t-il ajouté, notant que "le gouvernement s'attachera au respect du droit et à la défense des intérêts de l'Etat".

Bruno Le Maire avait expliqué quelques instants avant la réunion vouloir "réduire le coût de cette opération pour le contribuable".


Sur France Inter, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux avait indiqué que le chiffre de 350 millions d'euros était "erroné" (AFP/Archives/Bertrand GUAY)

"On va discuter avec Vinci des bonnes clauses à appliquer, et de la meilleure façon d'avancer sur ce projet. Le droit sera respecté, les intérêts de l'Etat seront défendus et je suis confiante sur le fait que l'on trouvera une bonne solution", avait déclaré Mme Borne jeudi matin sur Franceinfo.

Vinci devait construire et exploiter l'aéroport finalement abandonné de Notre-Dame-des-Landes. Les rapporteurs de la médiation sur ce projet avaient estimé qu'un abandon pourrait contraindre l'Etat à verser au groupe jusqu'à 350 millions d'euros d'indemnités, un chiffre que le ministre n'a pas confirmé.

Sur France Inter, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a indiqué auparavant que ce chiffre de 350 millions était "erroné".

Une première réunion entre l'Etat et Vinci s'était déjà tenue mercredi soir.

Piste dans les discussions, le ministère des Transports a remarqué que Vinci était également concessionnaire, dans le cadre du contrat qui le liait à l'Etat pour la construction et l'exploitation de Notre-Dame-des-Landes, des aéroports de Nantes-Atlantique et Nantes Saint-Nazaire.

L'aménagement de Nantes-Atlantique annoncé par le gouvernement pour compenser l'abandon de Notre-Dame-des-Landes devrait coûter environ 450 millions d'euros, une somme que "les compagnies aériennes ont vocation à payer", selon Mme Borne.

Après l'annonce de l'abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes mercredi, Vinci s'était contenté de dire qu'il se tenait "plus que jamais (...) à la disposition de l'Etat".

© 2018 AFP

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