(CercleFinance.com) - Le risque grec ne profite décidément pas à l'or qui, en dollars, est retombé à ses plus bas niveaux en trois mois et demi. Au terme du premier fixing de ce jeudi sur le marché de référence de Londres, l'once d'or fin cotait 1.164,3 dollars (- 3,7 dollars par rapport au fixing fixing d'hier après-midi) et 1.051,2 euros (- 3,9 euros).
'Même les derniers revirements du Premier grec Alexis Tsipras n'ont pas donné lieu à des fluctuations majeures sur le marché de l'or', déplorent les analystes Matières premières de Commerzbank.
En revanche, les inscriptions hebdomadaires au chômage américain, meilleures que prévu, ont permis au dollar de remonter contre les devises concurrentes. Ainsi, l'euro est repassé sous la barre des 1,11 dollar. Or la devise américaine est utilisée pour le négoce du métal jaune, ce qui mécaniquement pèse sur le prix de l'once dans cette devise.
Ces bonnes statistiques américaines renforcent de plus la probabilité de voir la Fed relever ses taux courts, peut-être dès septembre, à en croire nombre d'officiels de la banque centrale. D'ailleurs, le rendement des emprunts d'Etat américains à dix ans, les Treasuries, frôle maintenant les 2,45%.
L'or, qui ne procure aucun rendement, est naturellement sensible à la hausse de la rémunération offerte par les produits de taux.
Rien à signaler pour l'encours d'or formant la contrepartie du SPDR Gold Shares, stable depuis le 26 juin à 711,4 tonnes.
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