(CercleFinance.com) - Les cours du pétrole poursuivaient ce midi sur leur lancée de la veille. A mi-séance ce mercredi en Europe, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en novembre prenait 1,9% à 52,9 dollars, le WTI américain de même échéance gagnant 2,1% à 49,6 dollars.
Comme le rappellent ce matin les analystes d'Aurel BGC, 'les cours du pétrole ont terminé (hier) la séance américaine en forte hausse, dopés par des rachats techniques et l'espoir de l'ouverture de négociations entre les pays de l'Opep et les non-Opep. Le Brent a franchi la barre des 50 dollars pour la première fois en un mois.'
En effet, le secrétaire général du cartel pétrolier, le libyen Abdallah al-Badri, a selon les analystes déclaré que l'Opep devait s'entendre avec les autres grands producteurs pour réduire l'excès d'offre, chiffré par lui à 200 millions de barils/jour.
Les agences de presse rapportent que le cartel de l'Opep dépasse ses quotas officiels de production de 30 millions de barils/jour de près de deux millions d'unités.
De plus, 'à Nijni Novgorod, en Russie, le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, a révélé mardi qu'il avait discuté de l'état du marché pétrolier avec son homologue saoudien Ali al-Naïmi la semaine dernière', ajoute Aurel BGC.
Chez Commerzbank, les analystes Matières premières mettent également en avant, parmi les facteurs haussiers, l'escalade militaire en Syrie, où l'aviation russe appuie fermement les troupes loyalistes de Bachar el-Assad. Des appareils russes seraient même entrés dans l'espace aérien turc, suscitant la réprobation d'Ankara.
Les analystes soulignent aussi qu'aux Etats-Unis, la production est désormais orientée à la baisse alors que les prévisions de demande, elles, ont récemment été relevées.
De ce fait, les stocks pétroliers attendus cet après-midi seront suivis de près.
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