(CercleFinance.com) - Mardi midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en mars 2017 restait neutre à 55,2 dollars, le WTI américain de même échéance grappillant 0,1% à 52,8 dollars.
Supérieur à 58 dollars, le record annuel du Brent reste hors de portée. Et pourtant, le cartel pétrolier de l'Opep et ses alliés de circonstance, au premier rang desquels se trouve la Russie, ont tout fait pour rassurer le marché : ce week-end, les officiels ont non seulement laissé filtrer des informations indiquant que la mise en place des quotas de production réduits promis pour 2017 se passait bien, mais même qu'elle était en avance sur le calendrier.
Soit, mais les opérateurs sont maintenant focalisés sur les pays qui ne font pas partie du 'cartel élargi' et qui, eux, pourraient profiter de la remontée des cours pour augmenter leurs propres extractions. Une tendance déjà de mise aux Etats-Unis, et qui pourrait même s'accentuer si l'administration Trump mettait en pratique ses mesures favorables aux forages et au secteur pétrolier.
'La semaine dernière, selon les données de Baker Hughes, le nombre de puits actifs (aux Etats-Unis) a enregistré sa plus forte hausse hebdomadaire depuis quatre ans', souligne d'ailleurs ce matin Aurel BGC.
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