(CercleFinance.com) - Toujours en grande forme, le cours du Brent dépasse maintenant de 20 dollars le point bas annuel atteint le 20 janvier dernier. A mi-séance en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en juin restait stable à 47,15 dollars, le WTI américain de même livraison le suivant se tassant de 0,1% à 45,3 dollars.
L'optimisme est toujours de mise sur les marchés pétroliers, malgré l'échec du sommet de Doha voilà une dizaine de jours. L'idée générale est que les fondamentaux du marché se dirigent malgré tout vers une réduction de l'offre excédentaire, maintenant notamment que l'Arabie saoudite semble avoir renoncé à la stratégie de parts de marché qui, en place depuis fin 2014, consistait à augmenter les volumes vendus et à casser les prix. Ce que signale la participation du royaume saoudien à l'accord quadripartite de gel de production signé, avec notamment la Russie, en début d'année.
Autre acteur pétrolier surveillé de près : les Etats-Unis. Quoi qu'à petite vitesse, les extractions pétrolières américaines portent la trace de la diminution des activités d'exploration-production.
La semaine passée, la production a selon l'EIA reculé de 8,953 à 8,938 millions de barils/jour, soit son plus bas niveau depuis mi-octobre 2014. Pour mémoire, ce chiffre avait culminé, en juin dernier, à 9,610 millions de barils/jour.
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