(CercleFinance.com) - Jeudi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier 2015 restait sans direction à 78,1 dollars, le WTI américain d'échéance décembre se tassant de 0,2% à 74,5 dollars.
Le pétrole reste dans le même contexte, entre les gros exportateurs de l'OPEP qui ne veulent pas réduire leur production pour garder leurs parts de marché et les plus petits membres comme le Venezuela qui sont à bout de souffle avec des marges qui s'affaiblissent de jour en jour. Les perspectives préoccupantes de la croissance mondiale et l'augmentation de l'offre américaine dictent déjà depuis plusieurs mois les prix des contrats pétrolifères, rappellent les analystes de Saxo Banque.
La réunion que l'OPEP organisera le 27 novembre à Vienne en effet très attendue, mais il ne devrait pas en sortir grand-chose.
Selon les analystes Matières premières de Commerzbank résumant l'opinion des analystes dans leur ensemble, toute baisse des quotas 'est de plus en plus improbable'. Au mieux, estiment les spécialistes, le cartel s'engagera à ce que sa production effective, qui doit être comprise entre 30,2 et 31 millions de barils/jour, soit plus proche des quotas officiels, soit 30 millions de barils.
Mais même si une telle décision était prise et mise en place, estime Commerzbank, 'un surplus considérable de brut s'accumulera néanmoins l'année prochain'.
Rappelons que l'Agence internationale de l'Energie a appelé l'OPEP à ramener sa production réelle à 29,2 millions de barils par jour afin de rééquilibrer le marché.
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