(CercleFinance.com) - Les 50 dollars semblent toujours aussi loin pour le baril de Brent. Vendredi midi en Europe, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier 2016 se tassait de 0,8% à 45,2 dollars, le WTI américain de même échéance perdant 0,8% à 42,1 dollars.
Alors que la situation géopolitique ne cesse de se compliquer au Moyen Orient, et que Moscou et Ankara ont tenu des propos particulièrement virulents l'un envers l'autre hier, le brut ne voit guère se former de prime de risque géopolitique sur son prix.
En effet, l'importance pétrolière de ces pays est loin d'être nulle mais là encore, la thématique de l'excès d'offre demeure en place : l'Arabie saoudite poursuit la politique de part de marché qu'elle a imposé à l'Opep voilà un an exactement, ce qui est la cause essentielle de l'effondrement des cours du brut.
En outre, l'Iran devrait progressivement réintégrer le 'concert des nations' l'année prochaine, et ses exportations devraient ainsi augmenter.
Et ce alors qu'aux Etats-Unis, la production d'hydrocarbures dopée par les pétroles non conventionnels ne recule pas encore très sensiblement malgré la chute du nombre des forages actifs. Bref, les surcapacités pétrolières risquent d'être de nouveau au rendez-vous en 2016.
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