Pfizer relève sa prévision de bénéfice annuel

Le géant pharmaceutique américain revoit à la hausse sa fourchette de bénéfice par action pour 2025. Une annonce portée par une gestion de coûts rigoureuse et un taux d’imposition plus favorable.

Le laboratoire américain Pfizer a revu à la hausse ses perspectives financières pour l’ensemble de l’année 2025. L’entreprise anticipe désormais un bénéfice par action ajusté compris entre 3 et 3,15 dollars, contre une fourchette précédente allant de 2,90 à 3,10 dollars.

Ce relèvement reflète, selon le groupe, "une performance solide depuis le début de l'année, une confiance continue dans son activité, des progrès dans les mesures d'amélioration des coûts en cours, ainsi qu'une amélioration du taux d'imposition effectif". Pfizer affiche ainsi un optimisme prudent après une période de ralentissement post-Covid, marquée par une baisse des ventes de vaccins et traitements antiviraux.

Des coûts mieux maîtrisés et une fiscalité allégée

L’entreprise américaine prévoit désormais un taux d’imposition effectif de 11 %, contre 13 % dans sa précédente estimation. Une réduction qui devrait contribuer directement à l’amélioration du bénéfice net attendu.

Par ailleurs, Pfizer revoit légèrement à la baisse ses dépenses de recherche et développement, désormais estimées entre 10 et 11 milliards de dollars, contre une fourchette initiale de 10,4 à 11,4 milliards. Ces ajustements ne modifient pas les prévisions de chiffre d’affaires, toujours comprises entre 61 et 64 milliards de dollars pour l’exercice 2025.

Un troisième trimestre plus résilient que prévu

Sur le troisième trimestre 2025, Pfizer a enregistré un bénéfice par action ajusté en baisse de 18 %, à 0,87 dollar, un niveau néanmoins supérieur aux attentes des analystes. Le chiffre d’affaires trimestriel recule de 6 %, à 16,65 milliards de dollars, soit une contraction de 7 % en termes opérationnels.

Malgré cette baisse, la firme new-yorkaise montre une capacité à stabiliser sa rentabilité, soutenue par ses mesures d’efficacité et une rationalisation de ses investissements. Les investisseurs accueillent prudemment ces signaux de redressement, confirmant le rôle clé de Pfizer sur un marché pharmaceutique en recomposition.