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Prix de l'énergie: le gouvernement prévoit une "action de court terme", dit Macron


Actualité publiée le 14/10/21 12:36

Station essence à Montpellier le 12 octobre 2021 (AFP/Archives/Pascal GUYOT)

Le gouvernement va mettre en place une "action de court terme" pour "ne laisser personne dans le désarroi" face à la flambée des prix de l'énergie et des carburants, a indiqué Emmanuel Macron lors d'un déplacement à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis).

"Il y aura une action de court terme, d'accompagnement des ménages. Le gouvernement y travaille et aura dans les prochains jours à compléter sa réponse en fonction de l'évolution pour ne laisser personne dans le désarroi", a précisé le chef de l'Etat, en marge d'une visite en Seine-Saint-Denis à la rencontre de sportifs pour évoquer les Jeux olympiques de 2024.

Le président de la République a déclaré mener en parallèle "une action diplomatique pour essayer de contraindre ces prix", avec les principaux pays exportateurs, face à une "situation subie".

Le chef de l'Etat a rappelé avoir déjà apporté des "réponses" notamment via "le chèque énergie" et les "mesures de blocage des prix", annoncées fin septembre par le Premier ministre Jean Castex avec le blocage du tarif réglementé du gaz jusqu'en avril 2022 et la limitation de la hausse de l'électricité.

La hausse des prix de l'énergie est "un problème" qui "touche tous nos compatriotes, parfois encore plus nos compatriotes les plus modestes", "celles et ceux qui ont des déplacements contraints et qui sont donc obligés de faire le plein chaque jour", a reconnu M. Macron, assurant ne pas "mésestimer ce que ça représente sur le budget de nos compatriotes".

"Tout ça nous enseigne une chose: nous avons à mener une stratégie de décarbonation de notre énergie", a martelé le chef de l'Etat, vantant de nouveau le nucléaire.

Après les mesures annoncées face à la hausse des prix du gaz et de l'électricité, qui frappe toute l'Europe, le gouvernement suit aussi de très près la flambée des prix à la pompe, avec la crise des "gilets jaunes" à l'esprit.

Mercredi son porte-parole, Gabriel Attal, avait évoqué "plusieurs pistes possibles", dont une "baisse des taxes" et "une aide spécifique", tout en précisant que "la décision n'(était) pas prise".

Ce ne sera "pas une baisse de taxe", assure-t-on jeudi au sein de l'exécutif, car cela "bénéficierait aussi à celui qui a un 4x4 ou un SUV". Quid d'un chèque carburant à l'image de celui existant pour l'énergie ? "On verra".

"Les prix semblent se stabiliser à un niveau haut, donc on s'accorde un peu de temps pour trouver le bon dispositif, cohérent en termes de pouvoir d'achat et cohérent sur le plan environnemental", explique-t-on de même source.

© 2021 AFP

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