Publicis: 'nous sommes au coeur du numérique'.
Actualité publiée le 10/08/09 16:21
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(CercleFinance.com) - Maurice Lévy revient avec Cercle Finance sur la dernière acquisition stratégique de Publicis aux Etats-Unis, qui permet de renforcer les positions du groupe dans le numérique tout en signant un accord clé avec Microsoft.
Cercle Finance: Quels objectifs sont poursuivis avec le rachat de Razorfish?
Maurice Lévy: Le rachat de Razorfish apporte beaucoup à Publicis. D'abord dans l'éxécution de notre stratégie: nous nous renforçons de façon importante dans le numérique, seul segment en croissance de notre métier, nous atteignons notre objectif de 25% de nos revenus dérivés du digital (c'était notre objectif à l'horizon fin 2010), nous élargissons notre palette de services, de talents, d'outils technologiques, nous augmentons notre masse critique dans les achats média on-line et search et devenons sans contexte le numéro un mondial. Enfin nous accédons à de nouveaux clients.... Bref une belle opération stratégique qui entre dans tous nos objectifs et réalisée à un moment où les prix sont dépréciés du fait de la crise.....
CF: Quel est l'intérêt de l'opération signée avec Microsoft?
ML: Nous avions signé en janvier 2008 un accord privilégié avec Google. En juin 2009 nous avons signé un accord avec Microsoft. En allant encore plus loin avec cet accord nous avons un accès aux dernières technologies, aux développements les plus critiques et aux tarifs préférentiels pour nos clients. Nous sommes au coeur de tout ce qui se déroule dans le monde numérique en ayant accès aux deux plus importantes plateformes mondiales et en leur étant intimement associé en qualité de partenaire stratégique; nous pouvons apporter à nos clients le meilleur avant tout le monde. Ce n'est pas un mince avantage.
CF: Pourtant, le numérique n'a pas été épargné par la crise, pourquoi miser autant sur le secteur?
ML: C'est au coeur de la société d'aujourd'hui et surtout encore plus au coeur de la société de demain. Le numérique, que ce soit pour apprendre, s'informer, communiquer, acheter, etc... devient un outil indispensable, sans parler de l'entertainment, des jeux, des réseaux sociaux en pleine explosion (et ce n'est qu'un début.....). Tout ce qui touche à la société, aux comportements des gens a une influence considérable sur la publicité puisque notre rôle est d'essayer d'influencer les comportements d'achats en faveur d'une marque, d'un produit. C'est pour cela que le segment numérique reste en progrès, qu'il est susceptible de continuer de croître de façon importante, il est donc stratégiquement indispensable aux stratégies et tactiques de communication des annonceurs. En devenant le leader mondial, nous prenons une option pour la croissance future et de façon durable.
CF: Quelle politique d'acquisitions désormais?
ML: Nous avons fait le plein dans le numérique et nous ne pensons pas qu'il soit besoin de faire d'autres acquisitions sauf, mineures, dans telle ou telle région du monde. Les acquisitions dans les pays émergents, autre secteur stratégique de Publicis, ne seront jamais du même niveau d'investissements. Donc, plutôt une pause....
CF: A quand la reprise du marché publicitaire?
ML: La publicité est liée de façon intime aux indicateurs économiques. Pour l'instant, je pense qu'on a atteint le point bas et que l'on va remonter lentement la pente pour passer à la surface de l'eau vers l'été prochain. Mon sentiment est que la détérioration est à son stade ultime. Pour Publicis, les zones de croissance se situent en Chine, dans les pays émergents et plus tard probablement les Etats-Unis bien avant l'Europe.
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Cercle Finance: Quels objectifs sont poursuivis avec le rachat de Razorfish?
Maurice Lévy: Le rachat de Razorfish apporte beaucoup à Publicis. D'abord dans l'éxécution de notre stratégie: nous nous renforçons de façon importante dans le numérique, seul segment en croissance de notre métier, nous atteignons notre objectif de 25% de nos revenus dérivés du digital (c'était notre objectif à l'horizon fin 2010), nous élargissons notre palette de services, de talents, d'outils technologiques, nous augmentons notre masse critique dans les achats média on-line et search et devenons sans contexte le numéro un mondial. Enfin nous accédons à de nouveaux clients.... Bref une belle opération stratégique qui entre dans tous nos objectifs et réalisée à un moment où les prix sont dépréciés du fait de la crise.....
CF: Quel est l'intérêt de l'opération signée avec Microsoft?
ML: Nous avions signé en janvier 2008 un accord privilégié avec Google. En juin 2009 nous avons signé un accord avec Microsoft. En allant encore plus loin avec cet accord nous avons un accès aux dernières technologies, aux développements les plus critiques et aux tarifs préférentiels pour nos clients. Nous sommes au coeur de tout ce qui se déroule dans le monde numérique en ayant accès aux deux plus importantes plateformes mondiales et en leur étant intimement associé en qualité de partenaire stratégique; nous pouvons apporter à nos clients le meilleur avant tout le monde. Ce n'est pas un mince avantage.
CF: Pourtant, le numérique n'a pas été épargné par la crise, pourquoi miser autant sur le secteur?
ML: C'est au coeur de la société d'aujourd'hui et surtout encore plus au coeur de la société de demain. Le numérique, que ce soit pour apprendre, s'informer, communiquer, acheter, etc... devient un outil indispensable, sans parler de l'entertainment, des jeux, des réseaux sociaux en pleine explosion (et ce n'est qu'un début.....). Tout ce qui touche à la société, aux comportements des gens a une influence considérable sur la publicité puisque notre rôle est d'essayer d'influencer les comportements d'achats en faveur d'une marque, d'un produit. C'est pour cela que le segment numérique reste en progrès, qu'il est susceptible de continuer de croître de façon importante, il est donc stratégiquement indispensable aux stratégies et tactiques de communication des annonceurs. En devenant le leader mondial, nous prenons une option pour la croissance future et de façon durable.
CF: Quelle politique d'acquisitions désormais?
ML: Nous avons fait le plein dans le numérique et nous ne pensons pas qu'il soit besoin de faire d'autres acquisitions sauf, mineures, dans telle ou telle région du monde. Les acquisitions dans les pays émergents, autre secteur stratégique de Publicis, ne seront jamais du même niveau d'investissements. Donc, plutôt une pause....
CF: A quand la reprise du marché publicitaire?
ML: La publicité est liée de façon intime aux indicateurs économiques. Pour l'instant, je pense qu'on a atteint le point bas et que l'on va remonter lentement la pente pour passer à la surface de l'eau vers l'été prochain. Mon sentiment est que la détérioration est à son stade ultime. Pour Publicis, les zones de croissance se situent en Chine, dans les pays émergents et plus tard probablement les Etats-Unis bien avant l'Europe.
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