Renault Group rassure : ventes en hausse et objectifs 2025 confirmés

Le constructeur français Renault confirme ses ambitions pour 2025 après un troisième trimestre conforme aux attentes, tiré par une hausse des ventes.

L’engouement est réaliste mais prudent chez Renault Group : le groupe a annoncé jeudi que ses objectifs pour l’exercice 2025 restaient inchangés, après un troisième trimestre marqué par des ventes conformes aux attentes. Le chiffre d’affaires a atteint 11,43 milliards d’euros sur la période juillet-septembre, en hausse de 6,8 % en données publiées et de 8,5 % à taux de change constants. Les analystes anticipaient en moyenne un chiffre d’affaires de 10,37 milliards d’euros.

Plus précisément, la division automobile affiche un chiffre d’affaires de 9,82 milliards d’euros, en progression de 5 % en données publiées et de 6,8 % à taux constants, pour un volume de ventes de 529 486 véhicules (+9,8 % sur un an). Sur les neuf premiers mois de 2025, le groupe a enregistré 39,1 milliards d’euros de revenus (+3,7 % publiés, +5,1 % à taux constants).

Résultats du troisième trimestre 2025 et dynamique commerciale

L’évolution des ventes a été portée par une dynamique positive : +9,8 % de véhicules vendus sur le trimestre par rapport à la même période en 2024. Cette progression témoigne d’une demande retrouvée ou d’un meilleur positionnement produit. Par ailleurs, les stocks au 30 septembre s’élevaient à 538 000 véhicules (319 000 dans le réseau indépendant), contre 528 000 à fin septembre 2024. Le groupe prévoit un restockage chez les concessionnaires indépendants nettement inférieur à celui du quatrième trimestre 2024.

Perspectives et confirmation des objectifs 2025

Pour l’exercice 2025, Renault confirme viser :

• un taux de marge opérationnelle d’environ 6,5 % ;
• un flux de trésorerie opérationnel (free cash flow) de l’automobile compris entre 1 milliard et 1,5 milliard d’euros.

Ces objectifs avaient été révisés à la baisse en juillet, le groupe visait auparavant une marge d’au moins 7 % et un cash-flow d’au moins 2 milliards d’euros.

La confirmation de ces perspectives intervient dans un contexte de marché automobile européen encore tendu, marqué par une concurrence accrue, des pressions inflationnistes et des coûts de transition vers l’électrification. Toutefois, Renault fait valoir que ses récentes performances commerciales accrues lui donnent les moyens de tenir ces ambitions.