Restructuration chez Valeo : 1.000 suppressions de postes annoncées en Europe

Le couperet est tombé : Valeo équipementier automobile, annonce la suppression de 1.000 emplois en Europe, dont 868 en France, ainsi que la fermeture de deux sites majeurs dans l’Hexagone. Cette décision, annoncée le 27 novembre lors d’un comité européen, s’inscrit dans une restructuration profonde pour faire face au ralentissement du marché automobile et à la transition vers l’électrique.

Deux fermetures marquantes en France

Le site de La Suze-sur-Sarthe, qui employait 300 personnes, cessera ses activités. Depuis juillet, l’usine était en vente, mais aucun repreneur ne s’est manifesté. Cet échec a précipité une fermeture définitive, provoquant la colère des salariés. En octobre, ces derniers avaient déjà débrayé et mené des grèves pour dénoncer l'incertitude pesant sur leur avenir, accompagnés d’élus locaux.

En parallèle, le centre de R&D de La Verrière (Yvelines) fermera également. Néanmoins, une solution a été trouvée pour 365 des 390 salariés, qui se verront proposer un transfert vers d’autres sites en région parisienne.

Un impact national et européen

La décision frappe huit des 37 sites de Valeo en France, où le groupe emploie 14.000 personnes, son deuxième plus grand effectif mondial après la Chine. À l’échelle européenne, ce plan inclut également la suppression de 150 postes en Allemagne, Pologne et République tchèque.

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Selon des sources proches du dossier, Valeo vise à réduire son empreinte industrielle en France, tout en s’adaptant à une baisse générale de la production automobile dans l’Union européenne.

Cette annonce reflète les bouleversements majeurs qui touchent l’industrie automobile. Le passage à l’électrique, combiné à un marché en ralentissement, force les équipementiers à revoir leurs stratégies et à opérer des réductions drastiques de coûts. Malgré cela, Valeo a refusé de commenter cette décision.