Rio Tinto: entame la revue de son activité Diamants.
Actualité publiée le 27/03/12 09:39
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(CercleFinance.com) - Rio Tinto indique ce matin qu'il a entamé la revue stratégique de son activité d'extraction de diamants, au cours de laquelle le géant minier australo-britannique compte étudier différentes options en vue de se séparer de cette division. Aucune date-butoir n'est communiquée, le groupe indiquant que ce processus pourrait prendre du temps.
Pour mémoire, Rio détient les mines diamantifères en activité d'Argyle (Australie ; intérêt du groupe : 100%), de Diavik (Canada ; 60%) et de Murowa (Zimbabwe ; 78%), ainsi que le site en phase avancée de développement de Bunder (Inde ; 100%).
Harry Kenyon-Slaney, en charge de la division Diamants & Minéraux, a déclaré que les perspectives du marché du diamant sont très positives, la demande connaissant une forte croissance alors que le manque de nouvelles découvertes limite l'offre.
Cependant, ajoute-t-il, compte tenu de [la] taille relative [de la division Diamants de Rio Tinto], nous cherchons à déterminer s'il est possible de créer davantage de valeur en en vendant tout ou partie.
Ce processus pourrait prendre du temps, ajoute Harry Kenyon-Slaney.
Selon sa page Internet, la branche Diamants de Rio Tinto concentre 'environ 20%' du marché mondial des diamants bruts en volume. Sa production de diamants colorés utilisés notamment à des fins industrielles est commercialisée via la place d'Anvers, la division disposant également de représentations à Mumbai, Hong Kong et New York. L'entité comprend également une unité de taille et de polissage à Perth, en Australie, dédiée aux diamants roses de la mine d'Argyle.
En 2011, la division Diamants & Mineraux de Rio Tinto représentait 3,2 milliards de dollars de chiffre d'affaires (+ 6,1%), mais un résultat sous-jacent en baisse de 23,1% à 252 millions.
'Une charge de dépréciation nette après impôts de 344 millions de dollars a été passée sur les actifs diamantifères afin d'en réduire la valeur comptable', indique le groupe dans son rapport annuel, cet exceptionnel n'étant pas compris dans le résultat sous-jacent.
Copyright © 2012 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Pour mémoire, Rio détient les mines diamantifères en activité d'Argyle (Australie ; intérêt du groupe : 100%), de Diavik (Canada ; 60%) et de Murowa (Zimbabwe ; 78%), ainsi que le site en phase avancée de développement de Bunder (Inde ; 100%).
Harry Kenyon-Slaney, en charge de la division Diamants & Minéraux, a déclaré que les perspectives du marché du diamant sont très positives, la demande connaissant une forte croissance alors que le manque de nouvelles découvertes limite l'offre.
Cependant, ajoute-t-il, compte tenu de [la] taille relative [de la division Diamants de Rio Tinto], nous cherchons à déterminer s'il est possible de créer davantage de valeur en en vendant tout ou partie.
Ce processus pourrait prendre du temps, ajoute Harry Kenyon-Slaney.
Selon sa page Internet, la branche Diamants de Rio Tinto concentre 'environ 20%' du marché mondial des diamants bruts en volume. Sa production de diamants colorés utilisés notamment à des fins industrielles est commercialisée via la place d'Anvers, la division disposant également de représentations à Mumbai, Hong Kong et New York. L'entité comprend également une unité de taille et de polissage à Perth, en Australie, dédiée aux diamants roses de la mine d'Argyle.
En 2011, la division Diamants & Mineraux de Rio Tinto représentait 3,2 milliards de dollars de chiffre d'affaires (+ 6,1%), mais un résultat sous-jacent en baisse de 23,1% à 252 millions.
'Une charge de dépréciation nette après impôts de 344 millions de dollars a été passée sur les actifs diamantifères afin d'en réduire la valeur comptable', indique le groupe dans son rapport annuel, cet exceptionnel n'étant pas compris dans le résultat sous-jacent.
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