RWE: pénalisé par l'arrêt du nucléaire en Allemagne.
Actualité publiée le 30/05/11 10:40
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(CercleFinance.com) - En retrait de 2,4% à 40 euros, RWE essuie la plus lourde perte ce matin sur le DAX de Francfort, impacté par l'annonce cette nuit de la prochaine sortie de l'Allemagne du nucléaire civil, d'ici 2022.
L'Allemagne dispose actuellement de 17 réacteurs nucléaires, qui représentent un peu plus d'un cinquième de l'ensemble de la production électrique. Dans le détail, sept d'entre eux, désactivés après la catastrophe de Fukushima, seront définitivement fermés, sept autres le seront d'ici la fin de 2021 et les trois derniers, l'année suivante.
'Selon Bild, le gouvernement table sur un coût de sortie de l'atome de 16 milliards d'euros d'ici à 2015, tandis que le chiffre global de 40 milliards circule dans des documents de la CDU cités par la Süddeutsche Zeitung. Les énergies alternatives ne pourront absorber cette baisse de production', rapporte Aurel BGC.
Le bureau d'études estime qu'à court terme, l'Allemagne va devoir investir des montants importants dans la construction de nouvelles centrales thermiques, surtout à gaz.
'L'Allemagne va devoir aussi importer plus d'électricité : le prix marginal de l'électricité sur le marché va se tendre, un 'élément positif' pour les utilities non allemandes', ajoute Aurel BGC.
Copyright © 2011 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
L'Allemagne dispose actuellement de 17 réacteurs nucléaires, qui représentent un peu plus d'un cinquième de l'ensemble de la production électrique. Dans le détail, sept d'entre eux, désactivés après la catastrophe de Fukushima, seront définitivement fermés, sept autres le seront d'ici la fin de 2021 et les trois derniers, l'année suivante.
'Selon Bild, le gouvernement table sur un coût de sortie de l'atome de 16 milliards d'euros d'ici à 2015, tandis que le chiffre global de 40 milliards circule dans des documents de la CDU cités par la Süddeutsche Zeitung. Les énergies alternatives ne pourront absorber cette baisse de production', rapporte Aurel BGC.
Le bureau d'études estime qu'à court terme, l'Allemagne va devoir investir des montants importants dans la construction de nouvelles centrales thermiques, surtout à gaz.
'L'Allemagne va devoir aussi importer plus d'électricité : le prix marginal de l'électricité sur le marché va se tendre, un 'élément positif' pour les utilities non allemandes', ajoute Aurel BGC.
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