Schneider Electric: baisse de 15,9% des ventes en organique.
Actualité publiée le 23/04/09 08:30
Cours | Graphes | News | Forum |
(CercleFinance.com) - Schneider Electric a réalisé au premier trimestre un chiffre d'affaires de 3 822 millions d'euros, en baisse de 11,3% à périmètre et taux de change courants, et de 15,9% en organique. Le groupe estime désormais qu'une baisse de 15% est aujourd'hui de plus en plus probable, alors qu'il annonçait en janvier des scénarios de recul de la croissance organique pour 2009 allant de -5% à -15%.
'Notre performance au premier trimestre reflète la dégradation de la conjoncture économique mondiale et une base de comparaison élevée' a commenté Jean-Pascal Tricoire, Président du Directoire. 'Pour ces mêmes raisons, nous prévoyons un second trimestre encore difficile.'
L'effet de périmètre apporte une contribution de +1,7%, soit 74 millions d'euros en valeur absolue. Cette contribution intègre 56 millions d'euros au titre des acquisitions, mais également 28 millions d'euros liés à l'intégration proportionnelle de la joint-venture Delixi depuis le 1er janvier, et un impact négatif de 10 millions d'euros résultant des cessions.
L'effet de change est de +142 millions d'euros, du fait de l'appréciation du dollar et du yuan face à l'euro, qui a plus que compensé la dépréciation des devises dans un certain nombre de pays, essentiellement au Royaume-Uni, en Australie, en Russie et en Suède.
En organique, la baisse la plus forte de chiffre d'affaires a été enregistrée en Amérique du Nord (-21,3%), devant l'Europe (-15,4%) et l'Asie pacifique (-15,5%), Dans le reste du monde, les revenus en organique n'ont baissé que de 1%.
Par activité, la distribution électrique (-9,8% en organique) a mieux résisté que l'activité automatismes et contrôle (-25,7%), fortement exposée au sévère retournement des marchés industriels. L'énergie sécurisée affiche un recul de 17.9% à périmètre et taux de change constants, qui s'explique en partie par le déstockage chez ses distributeurs.
Schneider Electric a décidé de procéder à des réductions supplémentaires des coûts des fonctions support allant jusqu'à 400 millions d'euros au cours des trois prochaines années. L'objectif, gains de productivité industrielle compris, est désormais de dégager des économies globales de 1,6 milliard d'euros d'ici 2011. Les effets de ces mesures devraient se faire progressivement sentir au cours de l'exercice.
Par conséquent, le groupe vise à réaliser en 2009 une marge EBITA de 12% avant coûts de restructuration et un taux élevé de transformation des bénéfices en trésorerie, de 100% du résultat net.
Copyright © 2009 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
'Notre performance au premier trimestre reflète la dégradation de la conjoncture économique mondiale et une base de comparaison élevée' a commenté Jean-Pascal Tricoire, Président du Directoire. 'Pour ces mêmes raisons, nous prévoyons un second trimestre encore difficile.'
L'effet de périmètre apporte une contribution de +1,7%, soit 74 millions d'euros en valeur absolue. Cette contribution intègre 56 millions d'euros au titre des acquisitions, mais également 28 millions d'euros liés à l'intégration proportionnelle de la joint-venture Delixi depuis le 1er janvier, et un impact négatif de 10 millions d'euros résultant des cessions.
L'effet de change est de +142 millions d'euros, du fait de l'appréciation du dollar et du yuan face à l'euro, qui a plus que compensé la dépréciation des devises dans un certain nombre de pays, essentiellement au Royaume-Uni, en Australie, en Russie et en Suède.
En organique, la baisse la plus forte de chiffre d'affaires a été enregistrée en Amérique du Nord (-21,3%), devant l'Europe (-15,4%) et l'Asie pacifique (-15,5%), Dans le reste du monde, les revenus en organique n'ont baissé que de 1%.
Par activité, la distribution électrique (-9,8% en organique) a mieux résisté que l'activité automatismes et contrôle (-25,7%), fortement exposée au sévère retournement des marchés industriels. L'énergie sécurisée affiche un recul de 17.9% à périmètre et taux de change constants, qui s'explique en partie par le déstockage chez ses distributeurs.
Schneider Electric a décidé de procéder à des réductions supplémentaires des coûts des fonctions support allant jusqu'à 400 millions d'euros au cours des trois prochaines années. L'objectif, gains de productivité industrielle compris, est désormais de dégager des économies globales de 1,6 milliard d'euros d'ici 2011. Les effets de ces mesures devraient se faire progressivement sentir au cours de l'exercice.
Par conséquent, le groupe vise à réaliser en 2009 une marge EBITA de 12% avant coûts de restructuration et un taux élevé de transformation des bénéfices en trésorerie, de 100% du résultat net.
Copyright © 2009 CercleFinance.com. Tous droits réservés.