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Alors que de nombreuses entreprises françaises revoient leurs prévisions à la baisse, Schneider Electric conserve le cap. Le spécialiste de la gestion énergétique et de l'automatisation a vu son chiffre d'affaires bondir de 7,9 % en variation organique au premier semestre 2025. À l’échelle absolue, cela représente 19,34 milliards d’euros engrangés sur la période, contre 18,17 milliards l’année précédente.
Cette performance intervient dans un climat économique décrit comme un "environnement d’incertitude accrue". Malgré ces tensions, le groupe tricolore confirme ses ambitions annuelles. Une rareté en cette période marquée par la prudence sur les marchés.
L’Ebita ajusté, indicateur clé pour les analystes, progresse également de 7 % sur les six premiers mois, atteignant 3,5 milliards d’euros. Cela se traduit par une marge d’Ebita ajusté de 18,2 %, en recul par rapport aux 18,6 % enregistrés à la même période de 2024. Cette légère baisse s’explique, selon le groupe, par "des effets de change défavorables et la saisonnalité".
Face à ces variations, Schneider reste confiant et confirme sa trajectoire pour l’ensemble de l’exercice 2025 : une croissance organique de l’Ebita ajusté attendue entre 10 % et 15 %. La marge visée se situe désormais entre 18,7 % et 19 %, soit un léger ajustement à la baisse par rapport à la fourchette initiale de 19,2 % à 19,5 % annoncée en février.
Pour les investisseurs et les analystes, ce maintien des prévisions témoigne d’une solidité stratégique. Alors que la volatilité des devises et les incertitudes géopolitiques auraient pu justifier un repli prudent, Schneider Electric affiche sa résilience. Ce choix pourrait s’avérer payant, tant la visibilité reste brouillée pour la plupart des grands groupes industriels en 2025.
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