Siemens: en repli, malgré les effets attendus de la relance.
Actualité publiée le 22/06/09 16:34
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(CercleFinance.com) - A l'image de l'ensemble du marché, Siemens s'inscrit en baisse, perdant 1,7% à 49,8 euros. Les craintes concernant l'économie mondiale ^près le rapport de la Banque Mondiale et une note d'analyste plutôt défavorable contrebalancent des prévisions positives du groupe concernant les commandes attendues grâce aux plans de relance.
UBS a rehaussé son objectif de cours sur Siemens de 35 à 40 euros mais réaffirme sa position ' vente ' sur le titre, pensant que la croissance des résultats du groupe industriel allemand sera inférieure à celle de ses pairs en 2010 en l'absence de nouvelles restructurations.
Le bureau d'études juge improbable des mesures de réduction d'effectif significatives avant les élections législatives en Allemagne de fin septembre, étant données les inquiétudes suscitées par la poussée du chômage. Aussi, les charges de restructuration pourraient affecter davantage l'année 2010.
Pour préserver un revenu par tête équivalent à la moyenne de 2004-2008, Siemens aurait, selon l'intermédiaire, besoin d'éliminer 32 000 emplois au total, dont 14 000 emplois permanents, pour un coût de 1 milliard d'euros. En outre, UBS estime qu'il sera plus difficile pour lui d'utiliser le temps partiel pour protéger ses marges, en raison de l'hostilité des autorités à ce type de mesures.
Par ailleurs, la Banque mondiale a indiqué s'attendre à ce que le PIB mondial recule à un rythme record de -2,9% en 2009, contre une précédente prévision de -2,1%, révision de nature à affecter Siemens.
L'économie mondiale devrait ensuite rebondir d'un modeste 2,0% en 2010 et de 3,2% en 2011. Bien qu'elle juge qu'une reprise 'plus robuste' est possible, l'institution souligne dans sa dernière étude que le scénario d'une reprise 'bien plus faible' est également envisageable.
Siemens a déclaré lundi s'attendre à bénéficier de nouvelles commandes de l'ordre de 15 milliards d'euros sur les exercices 2010, 2011 et 2012, sous l'effet des différents programmes de relance de l'économie lancés à l'échelle mondiale.
Le groupe explique que ces mesures gouvernementales, destinées à faire face à la pire crise économique depuis des décennies, vont permettre de compenser, tout au moins en partie, les lourds replis des investissements dans le secteur privé.
Copyright © 2009 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
UBS a rehaussé son objectif de cours sur Siemens de 35 à 40 euros mais réaffirme sa position ' vente ' sur le titre, pensant que la croissance des résultats du groupe industriel allemand sera inférieure à celle de ses pairs en 2010 en l'absence de nouvelles restructurations.
Le bureau d'études juge improbable des mesures de réduction d'effectif significatives avant les élections législatives en Allemagne de fin septembre, étant données les inquiétudes suscitées par la poussée du chômage. Aussi, les charges de restructuration pourraient affecter davantage l'année 2010.
Pour préserver un revenu par tête équivalent à la moyenne de 2004-2008, Siemens aurait, selon l'intermédiaire, besoin d'éliminer 32 000 emplois au total, dont 14 000 emplois permanents, pour un coût de 1 milliard d'euros. En outre, UBS estime qu'il sera plus difficile pour lui d'utiliser le temps partiel pour protéger ses marges, en raison de l'hostilité des autorités à ce type de mesures.
Par ailleurs, la Banque mondiale a indiqué s'attendre à ce que le PIB mondial recule à un rythme record de -2,9% en 2009, contre une précédente prévision de -2,1%, révision de nature à affecter Siemens.
L'économie mondiale devrait ensuite rebondir d'un modeste 2,0% en 2010 et de 3,2% en 2011. Bien qu'elle juge qu'une reprise 'plus robuste' est possible, l'institution souligne dans sa dernière étude que le scénario d'une reprise 'bien plus faible' est également envisageable.
Siemens a déclaré lundi s'attendre à bénéficier de nouvelles commandes de l'ordre de 15 milliards d'euros sur les exercices 2010, 2011 et 2012, sous l'effet des différents programmes de relance de l'économie lancés à l'échelle mondiale.
Le groupe explique que ces mesures gouvernementales, destinées à faire face à la pire crise économique depuis des décennies, vont permettre de compenser, tout au moins en partie, les lourds replis des investissements dans le secteur privé.
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