USA: BNP Paribas nuance la bonne nouvelle.
Actualité publiée le 05/12/14 16:21
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(CercleFinance.com) - Si elle reconnait que les 321.000 créations de postes non agricoles en novembre aux Etats-Unis constituent une excellente nouvelle, la recherche économique de BNP Paribas juge le rapport sur l'emploi moins impressionnant lorsque l'on entre dans les détails.
La banque met ainsi en avant que l'accélération dans le seul secteur privé est moins marquée, à 234.000 postes par an sur les 11 premiers mois de l'année 2014, contre 200.000 en 2011 et 194.000 en 2012-2013.
Surtout, BNP Paribas estime que de bien meilleures nouvelles sont encore nécessaires pour combler l'écart entre les créations d'emplois réelles et ce qu'elles auraient été sans la crise de 2008-2009, un écart qu'elle évalue à 15 millions de personnes.
'Même si cet écart a cessé de se creuser, le rythme des créations d'emplois demeure bien trop limité pour lui permettre de se réduire rapidement', estime BNP Paribas.
Selon elle, le faible taux de participation au marché du travail (62,8%) laisse penser que les personnes disponibles sur le marché du travail sont bien plus nombreuses que les chômeurs officiellement recensés.
Si elle reconnait qu'il est impossible d'être sûr du niveau actuel de sous-emploi, la banque considère que la faible croissance des salaires confirme qu'il demeure substantiel.
'Le pouvoir d'achat des salaires est presque complètement atone sur les quatre dernières années, une chose que la Réserve fédérale ne peut ignorer, et qu'elle n'ignore probablement pas', poursuit-elle.
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La banque met ainsi en avant que l'accélération dans le seul secteur privé est moins marquée, à 234.000 postes par an sur les 11 premiers mois de l'année 2014, contre 200.000 en 2011 et 194.000 en 2012-2013.
Surtout, BNP Paribas estime que de bien meilleures nouvelles sont encore nécessaires pour combler l'écart entre les créations d'emplois réelles et ce qu'elles auraient été sans la crise de 2008-2009, un écart qu'elle évalue à 15 millions de personnes.
'Même si cet écart a cessé de se creuser, le rythme des créations d'emplois demeure bien trop limité pour lui permettre de se réduire rapidement', estime BNP Paribas.
Selon elle, le faible taux de participation au marché du travail (62,8%) laisse penser que les personnes disponibles sur le marché du travail sont bien plus nombreuses que les chômeurs officiellement recensés.
Si elle reconnait qu'il est impossible d'être sûr du niveau actuel de sous-emploi, la banque considère que la faible croissance des salaires confirme qu'il demeure substantiel.
'Le pouvoir d'achat des salaires est presque complètement atone sur les quatre dernières années, une chose que la Réserve fédérale ne peut ignorer, et qu'elle n'ignore probablement pas', poursuit-elle.
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