Veolia: vers une vente de la participation dans SNCM.
Actualité publiée le 10/07/14 10:12
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(CercleFinance.com) - Le PDG de Veolia Environnement Antoine Frérot a confirmé ce matin le souhait de l'entreprise de vendre ses parts dans SNCM pour un euro symbolique.
Le numéro un mondial du traitement de l'eau et des déchets détient 50% de Transdev, actionnaire de la compagnie maritime en difficulté à hauteur de 66%.
Créée en 1969, la SNCM a généré l'an passé un chiffre d'affaires de 229 millions d'euros. Elle a été condamnée l'an passé par Bruxelles, qui réclame le remboursement de quelque 440 millions d'euros d'aides publiques.
Ainsi Veolia Environnement abandonnerait-il ses 117 millions d'euros d'encours dans le groupe, mais ceux-ci sont 'déjà perdus', a estimé Antoine Frérot. La perte de ces encours est par ailleurs 'budgétée dans les comptes', a assuré le dirigeant.
Ce dernier a également estimé que la seule solution pour sauver la liaison entre Marseille (Bouches-du-Rhône) et la Corse et 'effacer l'amende' de la Commission européenne est le redressement judiciaire.
Selon lui, il faut donc 'se mettre sous la protection du tribunal de commerce le plus rapidement possible afin de sauvegarder un maximum d'argent pour financer une restructuration'.
Rappelons enfin que les syndicats ont obtenu hier soir quatre mois de répit pour proposer une solution alternative à celle préconisée de concert par Veolia Environnement et l'Etat, lequel détient une participation de 25% dans l'Etat
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Le numéro un mondial du traitement de l'eau et des déchets détient 50% de Transdev, actionnaire de la compagnie maritime en difficulté à hauteur de 66%.
Créée en 1969, la SNCM a généré l'an passé un chiffre d'affaires de 229 millions d'euros. Elle a été condamnée l'an passé par Bruxelles, qui réclame le remboursement de quelque 440 millions d'euros d'aides publiques.
Ainsi Veolia Environnement abandonnerait-il ses 117 millions d'euros d'encours dans le groupe, mais ceux-ci sont 'déjà perdus', a estimé Antoine Frérot. La perte de ces encours est par ailleurs 'budgétée dans les comptes', a assuré le dirigeant.
Ce dernier a également estimé que la seule solution pour sauver la liaison entre Marseille (Bouches-du-Rhône) et la Corse et 'effacer l'amende' de la Commission européenne est le redressement judiciaire.
Selon lui, il faut donc 'se mettre sous la protection du tribunal de commerce le plus rapidement possible afin de sauvegarder un maximum d'argent pour financer une restructuration'.
Rappelons enfin que les syndicats ont obtenu hier soir quatre mois de répit pour proposer une solution alternative à celle préconisée de concert par Veolia Environnement et l'Etat, lequel détient une participation de 25% dans l'Etat
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