Vinci: débourserait maintenant 3 milliards pour ANA.
Actualité publiée le 18/12/12 10:15
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(CercleFinance.com) - Pour Vinci, les enchères semblent monter du côté de l'opérateur aéroportuaire portugais ANA - Aeroportos de Portugal, que Lisbonne est en train de privatiser. Alors qu'une précédente rumeur, datant du 7 décembre, faisait étant d'une offre de Vinci à 2,5 milliards d'euros, c'est finalement trois milliards d'euros que le groupe de BTP et de concessions aurait accepté de mettre sur la table, selon le quotidien économique Jornal de Negocios. La décision de l'Etat portugais est attendue d'ici la fin de l'année.
La date limite de remise des offres était le 14 décembre. Il semble, ajoute le quotidien économique portugais, que l'offre de Vinci soit la mieux placée face à des compétiteurs comme l'allemand Fraport, l'argentin Corporacion America et Flughafen Zürich.
Constatant la hausse du prix évoqué, le bureau d'études Aurel BGC calcule que trois milliards d'euros correspondent à 15 fois l'excédent brut d'exploitation 2011 d'ANA (200 millions d'euros), à comparer à des multiples de 8,5 fois 2012 pour ADP par exemple.
Mais plusieurs transactions dans le secteur se sont conclues à des multiples sensiblement plus élevés. Quoiqu'il en soit la somme reste à la portée d'une groupe comme Vinci, dont la trésorerie dépassait fin 2011 les 7,5 milliards d'euros, ajoute l'analyste.
Si l'opération pourrait apparaître comme séduisante pour Vinci qui souhaite se développer dans l'aéroportuaire, le cours de bourse pourrait être perturbé jusqu'au dénouement du processus et la publication de tous les tenants et aboutissants de l'opération, pronostique prudemment Aurel BGC.
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La date limite de remise des offres était le 14 décembre. Il semble, ajoute le quotidien économique portugais, que l'offre de Vinci soit la mieux placée face à des compétiteurs comme l'allemand Fraport, l'argentin Corporacion America et Flughafen Zürich.
Constatant la hausse du prix évoqué, le bureau d'études Aurel BGC calcule que trois milliards d'euros correspondent à 15 fois l'excédent brut d'exploitation 2011 d'ANA (200 millions d'euros), à comparer à des multiples de 8,5 fois 2012 pour ADP par exemple.
Mais plusieurs transactions dans le secteur se sont conclues à des multiples sensiblement plus élevés. Quoiqu'il en soit la somme reste à la portée d'une groupe comme Vinci, dont la trésorerie dépassait fin 2011 les 7,5 milliards d'euros, ajoute l'analyste.
Si l'opération pourrait apparaître comme séduisante pour Vinci qui souhaite se développer dans l'aéroportuaire, le cours de bourse pourrait être perturbé jusqu'au dénouement du processus et la publication de tous les tenants et aboutissants de l'opération, pronostique prudemment Aurel BGC.
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