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Une entreprise nantaise a lancé une collecte de fonds afin de financer un parc de fermes de minage. Il se répartirait sur plusieurs continents et à proximité des sources d’énergies renouvelables sur-capacitaires. L’objectif est d’atteindre les 40 millions d’euros. Un véritable défi, quand on connaît l’impact écologique du Bitcoin.
Le 9 février, une entreprise nantaise lançait une collecte de fonds destinée à réunir entre 25 et 40 millions d’euros. Le projet concerne des fermes de minages vertes, dispersées partout dans le monde, mais surtout placées à proximité de sources d’énergies renouvelables. L’argent récolté permettra notamment d’investir dans du matériel de minage. La société se chargera de commander les machines pour ses clients, sachant qu’un mineur au prix d’environ 14 000 euros.
Autre objectif, acheter et revendre des mégawatts. Il est bien connu que l’énergie est un sujet sensible dans le monde des cryptomonnaies. La rentabilité de l’activité dépend du prix de revient de l’électricité, puisque la société se rémunère sur les 15 % de frais prélevés. Déjà présente au Congo et au Kazakhstan, l’entreprise a pour but d’étendre son parc à l’international. Au total, un gisement total de 900 mégawatts a été identifié dans plusieurs pays, à l’exemple du Salvador ou de l’Oman.
L’entreprise nantaise espère aussi utiliser les gaz de torchères. Il s’agit de rejets polluants provenant de l’exploitation du gaz naturel et du pétrole. L’idée est ici de les transformer en électricité, grâce à des conteneurs de minage. De cette manière, il serait possible pour les pétroliers de monétiser leur décharge de gaz.
Que vous ayez l’habitude de passer par la plateforme de Margex pour trader du Bitcoin ou que vous commenciez seulement à vous intéresser à la question, vous avez forcément déjà entendu dire que ce cryptoactif n’était pas bon pour l’écologie. Réaliser deux transactions reviendrait à jeter une tablette et représenterait environ 540 grammes de déchets. Or, il est devient de plus en plus certains que le Bitcoin sera encore présent d'ici à dix ans et l’un des enjeux est donc de réduire son impact sur la planète.
L’entreprise française entend donc chasser les énergies vertes pour réduire l’impact écologique de l’actif numérique. Pour le moment, elles feraient fonctionner 56 % du minage mondial. Mais ce chiffre pourrait bien augmenter dans les prochaines années. Pour se faire, la société nantaise a décidé de se tourner vers les pollueurs-payeurs faisant du greenwashing, mais aussi vers des projets d’énergies renouvelables mal servis par les collectivités et infrastructures locales. En développant cette stratégie, l’idée reste de rallier de grandes entreprises liées à l’écosystème du Bitcoin.
Toujours dans l’optique de réduire l’impact écologique du minage du Bitcoin, la société nantaise a pour idée de créer une coopérative française de minage. Ce projet permettrait d’obtenir une force de frappe plus importante et de mieux se faire entendre au niveau national, mais aussi international.
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