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Jean Castex a annoncé samedi le déblocage de 60 millions d'euros d'aides d'urgence aux éleveurs les plus en difficulté, qui ont gagné moins de 11.000 euros en 2020, tout en incitant la filière à continuer à se restructurer.
"Pour tous les éleveurs qui ont gagné moins de 11.000 euros en 2020 et qui ont subi des pertes importantes, ce qui représente 18.000 exploitations, (…) nous allons mettre en place un dispositif exceptionnel de soutien financier qui permettra de couvrir jusqu'à 80% des pertes d'exploitation", a affirmé le Premier ministre en conclusion d'une table-ronde dans la Creuse avec les représentants de cette filière agricole.
"Cela signifie une enveloppe de 60 millions (d'euros) qui va s'ajouter à l'enveloppe prévue dans le plan de relance (...) de 50 millions pour la restructuration de la filière, actions que je veux lier", a-t-il ajouté. Dans le plan de relance présenté début septembre, le gouvernement prévoit un total de 1,2 milliard pour le secteur de l'agriculture et de l'alimentation.
"C'est un tout. Il y a une situation d'urgence, nous devons (y) répondre. Mais les aides d'urgence ne régleront rien" pour la filière de l'élevage, "il faut que ces filières continuent encore à s'améliorer, notamment dans le secteur de la viande, à mieux se structurer", a insisté M. Castex.
"On ne peut pas vous abandonner", a-t-il souligné. "La crise Covid a fait naître des situations de difficultés, de précarité".
Célébrés par les autorités politiques pour avoir continué à nourrir les Français au plus fort de la crise sanitaire, les agriculteurs demeurent confrontés à une multitude de défis et à un malaise qui demeure, privés encore cette année de leur vitrine du salon de l'Agriculture pour cause de Covid-19.
Au-delà de l'élevage, le revenu des fermes françaises a reculé en 2020, a estimé l'Insee fin décembre, conséquence de mauvaises récoltes de céréales et de betteraves, mais aussi de la baisse des rentrées d'argent des élevages porcin et bovin (lait et viande).
Les éleveurs dénoncent régulièrement le fait qu'ils doivent vendre leurs bêtes à un prix inférieur à leurs coûts de production.
La Fédération nationale bovine (FNB) a récemment calculé qu'un éleveur bovin avait gagné en moyenne 8.000 euros en 2020, soit moins de 700 euros par mois. La surmortalité par suicide est aussi "particulièrement marquée chez les éleveurs bovins (lait et viande) âgés de 45 à 54 ans", selon la FNB.
© 2021 AFP
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plantieres
06/03/21 17:12
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Il ferait mieux de leur financer la construction d'un nouveau projet professionnel pour assurer leur avenir, leur dignité et l'avenir d'un pays qui s'appauvrit de subventionner à fonds perdus tous les canards boiteux qui sont devenus des assistés sociaux au frais des contribuables. L'avenir du pays ce n'est pas les vaches, c'est les services, les techniques, la recherche développement, la santé, etc |
byti
06/03/21 18:31
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Si,si nous avons besoin des vaches pour nous donner du lait... Le problème c'est que la France ou plutôt les français n'auraient jamais dû voter pour les socialistes... |
MMManson
06/03/21 20:07
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"plutôt les français n'auraient jamais dû voter pour les socialistes" c'est vrai et puisque nous avons compris qu'il ne faut pas faire confiance à des socialistes, j'espère qu'ils n'auront plus l'occasion de gouverner la France ! |
moicmoi
06/03/21 21:35
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plantieres Non pas sur le montant que les paysans perçoivent, mais sur les taxes, impôts, charges salariales et investissements idiots pour répondre aux normes imposées qu’ils doivent verser. Et ce problème ne plombe pas le seul secteur de l’agriculture. Tous les secteurs, industriels, commerciaux, manufacturiers, et artisanaux, services, y sont soumis. Donc, la solution ne réside pas au versement de « subventions » (payées par NOS IMPOTS), mais par une baisse conséquente des prélèvements. 1 député et 1 sénateur par département suffit. Avec 3 ou 4 collaborateurs par élu. 10 ministères ( les vraiment régaliens, et non pas les pseudos-stratégiques à la sauce Nono La Mairde). En départements, ou en Régions : est-il vraiment nécessaire d’avoir des centaines d’élus ? Que faire des recalés de mon plan ? Puisqu’ils se croient des z’élites, des « meilleurs que tout le monde » , qu’ils créent des entreprises et des emplois. Qu’ils créent de la richesse. Mais les verts sont bien plus nocifs. Eux n’ont pas la moindre culture économique, et leur but est la destruction de l‘industrie. Un retour 100 ou 200 ans en arrière. Voire au moyen âge ou à la préhistoire. (j'exagère à peine) Miterrand a claqué un pognon fou , sans demander l’avis à qui que ce soit. Mais il avait des ministres (socialistes) qui avaient qq chose entre les deux oreilles, et quelques rudiments d’économie. Ce qui a motivé le revirement –in extremis- de la politique financière. (insuffisante, mais….trop tard). Et l’idée de piquer du pognon à ceux qui en gagnent pour le filer à ceux qui ne veulent pas faire trop d’efforts, ça reste dans les gênes des socialistes (des moitiés de cocos). Que fais-tu du « lait de montagne » ? (humour) NON ! Ce n’est pas une question d’étiquette. |
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