Le groupe bancaire français a enregistré en 2012 des pertes historiques,
supérieures aux attentes des analystes.
La sortie de son bourbier grec
avec sa filiale Emporiki aura coûté très cher à l'établissement. Le bilan final
de l'opération atteint plus de 8,3 milliards d'euros.
Au final c'est une
perte nette de 6,47 milliards d'euros qu'il faut déplorer sur l'exercice achevé.
Les dépréciations et autres réévaluations de dettes ont été particulièrement
lourdes. La direction a véritablement passé les comptes à la paille de fer.
Parallèlement, les caisses régionales ont de leur côté bien résisté et
dégagent un bénéfice en progression de 3,4 % à 3,5 milliards d'euros. Et même si
leur performance et de bon niveau cela ne permet pas de compenser les énormes
pertes de l'ensemble du groupe.
Le marché semble apprécier cette
opération vérité et le fait que le groupe va redémarrer avec un nouveau visage
pour l'exercice 2013, libéré de ses principaux boulets. Du coup, le titre
progresse après les premières minutes de cotation et s'échange autour de 7,4
euros.
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