(CercleFinance.com) - Le chiffre d'affaires de Derichebourg, après neuf mois d'activité s'élève à 1,8 milliard d'euros en diminution de 44%, mais le troisième trimestre se caractérise pour chacun de ces pôles par une stabilisation de leur activité et une amélioration de leur performance mesurée en terme d'EBITDA. A l'issue de ces neuf mois, l'EBITDA consolidé s'élève à 49,7 millions d'euros.

Le chiffre d'affaires du pôle environnement s'élève à 981,1 millions d'euros en baisse de 58,4% à périmètre et taux de change constants par rapport à la même période de l'exercice précédent. L'EBITDA courant ressort à 22,9 millions d'euros, le montant réalisé sur trois mois excédant celui du premier semestre. La décroissance des volumes (-36,5%) reflète la baisse générale de la collecte à l'exception de celle des véhicules hors d'usage (VHU) qui en limite l'ampleur.

Lees revenus du pôle services s'élèvent à 388,7 millions d'euros en diminution de 4,9% à taux de change et périmètre constants, qui provient principalement du pôle propreté et de celui de l'intérim et n'est pas compensée par la progression continue des services de maintenance aéroportuaire. Elle ne met pas en cause l'amélioration annoncée de l'EBITDA courant qui s'élève au 30 juin à 5,3 millions d'euros.

Enfin, le chiffre d'affaires du pôle services aéroportuaires s'élève à 443,6 millions d'euros en recul de 13,1% à taux de change et périmètre constants. L'EBITDA courant de ce pôle à 29,9 millions d'euros progresse de 30% dans une conjoncture défavorable.

Le 16 juillet 2009, le groupe a cédé la société Club Athlétique Brive Corrèze Limousin à la société Brive Rugby SAS.

Le groupe indique disposer désormais de lignes de financement court terme confirmées jusqu'à fin 2010 d'un montant de 250 millions d'euros en adéquation avec ses besoins sur cette période.

Derichebourg estime que chacun de ses trois métiers a depuis quelques mois atteint son point bas et que de multiples signaux positifs permettent d'escompter une reprise progressive. Ces premiers signaux positifs s'inscrivent dans une situation économique mondiale toujours délicate et ne modifient pas la décision du groupe de diminuer son endettement.

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