E. coli dans des pizzas Buitoni: ouverture d'une enquête pour "homicides involontaires"

Je voudrais pas dire...mais y'a comme un problème tout de même.

Parce que si le produit est réchauffé à coeur à 70°C, l'Escherichia coli est en principe détruit.

D'autre part, il est fait dans l'article, un almagame puant de la part de l'AFP car il n'a été démontré que les 2 morts recensés (Et c'est regrettable) soit imputable aux pizzas.

Le nom de butions est par ailleurs cité une seule dans le corps de l'article...

Escherichia coli (E. coli)

7 février 2018

Escherichia coli (E. coli) est une bactérie que l’on trouve couramment dans le tube digestif de l’être humain et des organismes à sang chaud. La plupart des souches sont inoffensives. Certaines en revanche peuvent provoquer une intoxication alimentaire grave.uvant provoquer une maladie grave d’origine alimentaire.

E. coli producteur de shigatoxines est une bactérie pouvant provoquer une maladie grave d’origine alimentaire.

À l’origine des flambées épidémiques d’E. coli producteur de shigatoxines, on trouve principalement la viande hachée crue ou mal cuite, le lait cru et la contamination fécale de légumes.

Dans la plupart des cas, la maladie guérit spontanément, mais elle peut évoluer vers une forme potentiellement mortelle comme le syndrome hémolytique et urémique (SHU), notamment chez les jeunes enfants et les personnes âgées.

E. coli producteur de shigatoxines est une bactérie thermosensible. Lorsqu’on prépare les repas chez soi, il faut veiller à bien respecter les règles de base de l’hygiène alimentaire, comme de faire bien cuire les aliments.

Le respect des Cinq clefs pour des aliments plus sûrs, recommandations de l'OMS, est une mesure essentielle pour la prévention des infections par des agents pathogènes transmis par les aliments comme E. coli producteur de shigatoxines.

Présentation générale

Escherichia coli (E. coli) producteur de shigatoxines est une bactérie que l’on trouve couramment dans le tube digestif de l’être humain et des animaux à sang chaud. La plupart des souches sont inoffensives. Certaines en revanche, comme E. coli producteur de shigatoxines, peuvent provoquer de graves maladies d’origine alimentaire. La transmission à l’homme passe principalement par la consommation d’aliments contaminés, comme de la viande hachée crue ou mal cuite, du lait cru, des légumes crus et des graines germées contaminés.

E. coli produit des toxines, appelées de type Shiga (Shiga like) en raison de leur ressemblance avec celles élaborées par Shigella dysenteriae. Elle se multiplie à des températures comprises entre 7 °C et 50 °C, la température optimale étant de 37 °C. Certaines souches se développent dans des aliments acides, jusqu’à un pH de 4,4, ainsi que dans les aliments dont l’activité de l’eau est au minimum de 0,95. La cuisson détruit E. coli producteur de shigatoxines si l’aliment est cuit à cœur, la température atteignant au moins 70 °C en toute part.

E. coli O157:H7 est le sérotype le plus important pour la santé publique mais d’autres sérotypes ont été souvent observés en association avec des cas sporadiques et des flambées.

Ce que se gardes bien de préciser l'AFP...

Il est aussi précisé ici :

"L’entreprise qui fabrique les pizzas a assuré, ce jeudi, que les prélèvements sur sa chaîne de production n’avaient pas conclu à la présence de la bactérie dans les pizzas."

1. Un lien avec les pizzas Buitoni Fraich’up est-il établi ?

Santé Publique France a confirmé mercredi un lien entre plusieurs cas graves de syndrome hémolytique et urémique (SHU) chez des enfants et la consommation de pizzas surgelées de la marque Buitoni Fraîch’up. Depuis le 18 mars, cette gamme avait fait l’objet d’un retrait en magasin. Sur son site, Buitoni (Nestlé) indique que la suspicion porte sur la pâte (et non la garniture) des pizzas. Les deux lignes de production de l’usine de Caudry (Nord) sont à l’arrêt. D’après Pierre-Alexandre Teulié, directeur général de la communication de Nestlé France, 75 prélèvements, « tous négatifs » ont été faits sur la ligne de production. « La priorité est de trouver l’origine de la contamination. »

2. Quelle est l’origine de la bactérie toxique ?

« Ce ne sont pas les Escherichia coli que nous avons dans notre intestin mais des E. coli provenant du système digestif des ruminants, qui produisent des Shiga-toxines », précise le Pr François-Xavier Weill, responsable du Centre national de référence Escherichia Coli, Shigella et Salmonella. Les premiers cas de contamination humaine, dans la viande de burgers mal cuite remontent (seulement) aux années 1980, aux États-Unis. La viande hachée ou les fromages au lait cru à pâte molle (pas ceux à pate dure) sont les principaux vecteurs d’intoxication, via la contamination par des matières fécales bovines.

« Depuis quelques années, le nombre de contaminations annuelles est passé d’une centaine à environ 160 cas, note la néphropédiatre Gwenaelle Roussey (CHU Nantes). En raison d’une prédominance d’une souche plus virulente. »

« En France c’est la première fois que nous avons autant de cas groupés depuis le début de la surveillance, il y a 25 ans ».

3. Comment les bactéries ont-elles pu contaminer de la pâte à pizza ?

« Des contaminations de farines ont été décrites aux États-Unis et au Canada. Si bien qu’il est précisé de ne pas manger de pâte à cookie crue aux États-Unis », indique le Pr Weill. La E. coli, qui aime l’humidité, a peu d’affinités avec la farine brute. Si la farine était probablement contaminée, la prolifération s’est vraisemblablement produite lors des phases de fabrication ultérieures.

4. Comment la bactérie a-t-elle résisté à la cuisson ?

Si le froid (frigo ou congélateur) empêche la prolifération d’E. coli, il ne l’élimine pas. Elle est cependant sensible à une température de 70 °C. « Tout dépend de la quantité de bactéries comme de la durée et de la température de cuisson, rectifie le Pr Weill. Si le four n’est pas assez chaud, ou si le micro-ondes est utilisé, elle pourrait persister. »

5. Combien de cas à ce jour ?

Une première alerte avait été lancée le 25 février par le ministère de la Santé après l’apparition de 13 cas « présentant des caractéristiques similaires ». À date, 75 cas de SHU sont investigués ; dont 41 cas confirmés. Les « trois quarts des familles » avaient effectivement consommé des pizzas Fraich’up. Pour les autres, le séquençage est en cours (pour déterminer si la même souche est en cause) ou le centre de référence attend encore les prélèvements. L’âge moyen des enfants malades est de 8 ans (mais va de 1 à 16 ans). Deux d’entre eux sont décédés.

6. Quelle conduite tenir en cas de suspicion ?

Toute pizza de la gamme Fraich’up doit être détruite et non consommée, indiquent les autorités de santé. L’entreprise a mis à disposition un numéro de téléphone pour obtenir un remboursement (0800 22 32 42). Les personnes qui souffrent de diarrhées, douleurs abdominales ou vomissements dans les trois à quatre jours suivant la consommation doivent consulter leur médecin.

https://www.ouest-france.fr/sante/pizzas-buitoni-les-questions-que-pose-une-epidemie-inedite-3a1d412a-b0fd-11ec-9e99-36695c34ef7c

buitoni aux tableau;
Un conseil, éviter les produits transformer par l'industrie agroalimentaire, pour vôtres alimentation.
Réapprenez à faire vos repas normalement.

Liaison froide réglementation : Que dit la loi ?
https://octopus-haccp.com/liaison-froide-liaison-chaude/